Une femme de 67 ans qui réside depuis sept ans dans son logement du quartier Limoilou, à Québec, se heurte à une éviction pour la deuxième fois en moins d’un an.
Ayant d’abord reçu en septembre dernier un premier avis d’éviction de son propriétaire, Nancy Porter a choisi de défendre ses droits devant le Tribunal administratif du logement (TAL). Trois mois plus tard, elle obtenait gain de cause parce que le projet de rénovation de l’immeuble était jugé trop embryonnaire.
Capture d’écran TVA Nouvelles
Toutefois, en même temps que sa plus récente augmentation de loyer, en début d’année, la locataire un reçu un second avis de son propriétaire qui a tout simplement reporté le projet de rénovation d’un an.
Affirmant ne plus avoir la force ni les ressources pour se défendre à nouveau devant le TAL, la retraitée doit repartir à la chasse au logement malgré un état de santé qui restreint ses options.
«Ça m’a beaucoup bouleversée parce que je ne m’y attendais pas», confie Mmoi Porter.
«Moi, j’ai un sentiment d’appartenance ici. C’est ma vie!», renchérit-elle.
Présent à ses côtés, le député solidaire de Jean-Lesage, Sol Zanetti, déplore le fait qu’en acceptant de telles situations, le gouvernement Legault «décid[e] d’appauvrir les aînés du Québec».
Capture d’écran TVA Nouvelles
Rappelons que plus tôt vendredi, le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a appelé à la compassion de François Legault pour protéger plus de locataires aînés des évictions. Il s’est dit «prêt à mettre de l’eau dans son vin» afin que le gouvernement accepte d’élargir la portée de la loi Françoise David.
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