2024-05-25 06:30:00
Particulièrement par ce temps froid, le froid polaire, comment ne pas penser aux vestiaires fraternelles et aux banques alimentaires de ces entités publiques, privées ou mixtes qui (que Cáritas !) reçoit, collecte, stocke et distribue de manière responsable les surplus de manteaux et de nourriture : filatures, textiles, magasins, boutiques, armoires, placards, etc. ; fermes, boulangeries, conditionneurs de viande, marchés, épiceries, moulins à farine, magasins, entreprises laitières et industries alimentaires ; hôtels, cafétérias, restaurants, etc., pour les distribuer ou les redistribuer aux personnes qui ont aujourd’hui froid et faim, insatisfaites du mauvais temps et de la crise alimentaire aiguë et sans précédent.
Face à un gaspillage paresseux de manteaux ou de nourriture, nous devons élever la voix et faire sentir notre protestation humanitaire solidaire, lorsque la situation argentine de faim, de froid, de pauvreté, de dénuement et d’impuissance expose et abandonne trop d’Argentins avec le manque fondamental d’abri, de vêtements et de nourriture minimalement appropriée, précisément à cause du manque d’infrastructures, de vêtements, de couvertures et de repas personnels quotidiens) ; tout cela affecte de plus en plus une bonne partie de la population, qui doit se contenter, par exemple, de manger – sans garantie nutritionnelle – certains des repas quotidiens biologiquement nécessaires et d’éventuelles “aumônes” et de se débarrasser de vêtements ou de chaussures.
Toutes les mesures confirment le fait que des millions de personnes se trouvent dans une condition de vulnérabilité alimentaire dans notre pays. Le gaspillage alimentaire atteint des niveaux record : 1,3 milliard de morceaux de nourriture sont perdus ou gaspillés dans le monde chaque année, Cela équivaut à environ un tiers de la nourriture produite pour la consommation humaine.
Il n’y a que dans notre pays, l’un des plus grands exportateurs mondiaux de produits alimentaires, Près de 30 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année à la poubelle, selon les données de la FAO et du Secrétariat de l’agro-industrie. Cela équivaut à plus d’un kilo par jour et pour chaque habitant, quelque chose de terrifiant quand plus de 45% de sa population est en dessous du seuil de pauvreté, avec des difficultés douloureuses et inhumaines pour se nourrir, se loger et se protéger. D’ailleurs, le pape François vient justement de dénoncer et de condamner le gaspillage mondial d’abris, de nourriture et d’eau potable.
Face à la crise économique et au silence sur le manque de logement et la faim dont souffrent et angoissent trop d’Argentins, Il convient de promouvoir sans tarder des initiatives de solidarité civile de toute nature et de toute ampleur, suffisantes et satisfaisantes pour aider les communautés de sans-abri qui en ont besoin et qui le méritent. Elles doivent être mises en œuvre de manière durable et résiliente, à l’instar de celles des organisations à but non lucratif telles que le Réseau mondial des banques alimentaires ou le Global Food Banking Network, qui – en outre – reçoivent des dons d’entreprises publiques et privées, et viennent ainsi travailler sur les tâches de récupération et d’utilisation équitable des vêtements, des chaussures et de la nourriture, des matières premières et des intrants actuellement gaspillés.
Grâce à ces actions, nous serons non seulement en mesure de réduire les pertes et le gaspillage, mais nous pourrons également aider davantage de personnes en situation de vulnérabilité, afin qu’elles disposent d’un abri suffisant et d’une nourriture de base de manière digne et en temps opportun ; des gens qui dans notre pays dépassent par millions le nombre de concitoyens touchés par cette véritable calamité dans le pays du pain, terre argentine fertile et précieuse, qui paradoxalement – sans hésitation – produit de la nourriture pour satisfaire la faim dix fois ou plus que le nombre de ses habitants actuels.
En effet, selon les rapports lapidaires successifs du Baromètre de la dette sociale de l’enfance de l’UCA, la pauvreté atteint des chiffres extravagants, affectant fondamentalement le logement, les chaussures et l’alimentation des enfants et des sans-abri argentins, un déficit alimentaire cruel et ignoble responsable de toutes les intempéries de notre pays. concitoyens. Ces chiffres sont les pires de la dernière décennie, ce qui n’est pas surprenant, compte tenu des gouvernements épouvantables, de l’inflation embarrassante, de la paralysie de la croissance économique, de la perte du pouvoir d’achat des salaires. ou l’augmentation vorace et infondée des prix et des taux, la fermeture de PME, une trop grande capacité industrielle installée inutilisée, ainsi qu’une augmentation du chômage formel et informel, parmi les adversités sociales les plus importantes.
Il est donc urgent de s’organiser solidairement et ensemble pour profiter de la dernière couche et du dernier gramme de nourriture disponible actuellement gaspillée. Concernant le froid et la faim humaine, sa neutralité politique, raciale, religieuse, géographique, de genre et de nationalité est définitive et non négociable. Face à un tel état de choses – sans préjudice de la loi 25.989 (régime spécial pour le don de nourriture) -, il nous est venu à l’esprit et nous le proposons d’urgence, vg. qui comme un RÉSEAU de Protection Humaine, de la Table de Liaison, de la Société Rurale, des entreprises laitières, de Coninagro, de l’UIA, de la FAA, de la CAME, des universités (facultés d’agronomie), des églises, des ONG et toutes autres entités agricoles, d’élevage, textiles, industrielles et commerciales ; contribuer de manière substantielle et sensible à la mise en œuvre durable de systèmes alimentaires polyvalents à macro-afflux et de garde-robes placés dans ledit réseau, le tout à partir d’une approche d’économie circulaire, collaborative et relationnelle, capable de tirer parti des produits primaires, des intrants, des rejets et des déchets générés par tous activités humaines ou juridiques, productives, commerciales, mécaniques, technologiques et même artificielles, liées à l’hébergement et à l’alimentation propices au bien-être digne et à l’alimentation humaine sûre, typiques d’une culture fraternelle de satisfaction pour une vie bonne sans respect des personnes.
Enfin, Nous prévenons que proposer un réseau de cette envergure et de cette nature doit être quelque chose de temporaire, uniquement pour tempérer ou satisfaire temporairement le froid et la faim humaine partout où ils se manifestent.. L’inverser et le résoudre de manière structurelle et durable nécessite des politiques publiques coopératives, créatives, efficaces et urgentes, conformément aux dispositions constitutionnelles et à des allocations budgétaires inévitablement suffisantes.
* Expert en coopératives.
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