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Ex-chef de la UDEF : premier “chivatazo” aux narcotrafiquants en 2021

by Nouvelles

Les agents spécialisés dans la lutte contre le trafic de stupéfiants ont identifié un problème majeur. Ils interceptaient des conteneurs remplis de cocaïne au port d’Algésiras,mais les arrestations s’avéraient impossibles. Des fuites d’informations permettaient aux criminels d’échapper à la justice. L’enquête a fini par révéler l’implication d’Óscar Sánchez Gil, ancien chef de l’UDEF, qui dissimulait des millions chez lui.

L’alerte initiale a été déclenchée en 2021, lors d’une opération incomplète au port d’Algésiras. Les responsables de la cocaïne avaient réussi à s’enfuir. On soupçonne qu’ils se trouvent toujours hors du pays.

Il est désormais établi que cette première fuite provenait de l’ancien chef de l’UDEF. Ignacio Torán, passé du statut d’informateur à celui d’associé, était le principal lien entre l’inspecteur et le monde du narcotrafic.

Des tonnes de cocaïne

Après cet incident initial, d’autres ont suivi. Un rapport de police indique que « de nombreux envois de cocaïne, représentant une quantité importante de tonnes, ont été introduits sans que la drogue puisse être saisie ».

Ce n’est qu’en juin 2024 que le parquet anticorruption a déposé une plainte,déclenchant une enquête menée conjointement par l’Udyco Central et les Affaires Internes dans la plus grande discrétion.

Le caractère sensible de l’affaire exigeait une prudence extrême. La moindre erreur pouvait inciter Óscar et ses complices à quitter l’Espagne, compte tenu de leurs ressources financières considérables. La surveillance et les écoutes téléphoniques ont joué un rôle crucial.

Des sources proches de l’enquête affirment que les preuves sont « déterminantes ». Les conversations WhatsApp entre l’ancien chef de l’UDEF et son associé narcotrafiquant étaient fréquentes et axées sur des transactions commerciales.

Les conversations d’Óscar

ce haut fonctionnaire de police n’avait aucun contact direct avec les autres personnes arrêtées. Les autres membres de l’organisation criminelle étaient plus prudents et communiquaient via des applications de messagerie cryptées.

L’inspecteur en chef affichait un tel sentiment « d’impunité » qu’il recevait des virements sur ses comptes provenant des entreprises mêmes qu’il était censé enquêter. Ces sommes lui assuraient un train de vie confortable sans affecter son équilibre financier.

Dernièrement, Miguel, un Espagnol de 58 ans, et Vilma Janet A.B., une Équatorienne de 51 ans, se sont rendus dans un commissariat de police. Ils avaient échappé aux autorités pendant cinq mois, ce qui avait conduit à l’émission d’un mandat d’arrêt international.

Leur avocat a obtenu l’assignation à résidence pour l’homme et la libération sous contrôle judiciaire pour la femme. Le juge a justifié cette décision par les éléments tirés des écoutes téléphoniques, soulignant qu’Óscar Sánchez Gil avait averti le couple « afin qu’ils fuient et évitent l’arrestation ».

L’enquête est loin d’être terminée. Le juge d’instruction souligne qu’un patrimoine considérable, potentiellement situé à l’étranger, reste à localiser. La plupart des investigations se poursuivent sous le sceau du secret.

Les conteneurs des narcos

Les enquêteurs ont été frappés par « l’ingente quantité de numéros de conteneurs examinés » par Óscar Sánchez dans le système, en particulier ceux d’une société qui a permis l’exploitation des enquêtes. Cette entreprise était enregistrée comme propriétaire du conteneur où la plus grande saisie de cocaïne en Espagne a eu lieu à Algésiras : 13 tonnes de drogue.

Les narcotrafiquants utilisaient diverses sociétés,« toujours avec la collaboration » de l’ancien chef de l’UDEF de Madrid,pour « assurer leur impunité ». L’organisation a réussi à « introduire en Espagne des conteneurs chargés de cocaïne ».

L’associé de l’inspecteur en chef utilisait plusieurs entreprises dont il était le véritable propriétaire et décisionnaire pour blanchir les gains considérables provenant de son activité d’importation de drogue. Ces sociétés incluent Asesoría de Reputación Corporativa, Top Life Real state, La Suerte de Atocha, Leihwagen et Marbella Land.Les agents ont localisé « des biens d’une valeur de dizaines de millions d’euros dans différents pays ».

L’affaire Sánchez Gil : Un ancien chef de police impliqué dans un vaste trafic de cocaïne

L’enquête sur un important trafic de cocaïne au port d’Algésiras a révélé l’implication d’Óscar Sánchez Gil, ancien chef de l’UDEF (Unité de Délinquance Économique et Financière). Des fuites d’informations répétées, débutant dès 2021, ont permis à des cargaisons de cocaïne d’entrer en Espagne sans être saisies. Ces fuites provenaient directement de Sánchez Gil, agissant en collaboration avec Ignacio Torán, son associé dans le trafic.

Le réseau criminel

Des tonnes de cocaïne ont été introduites illégalement en Espagne grâce à la complicité de Sánchez Gil. L’enquête, menée conjointement par l’Udyco Central et les affaires internes, a mis au jour des conversations WhatsApp entre l’ancien chef de police et Torán, confirmant des transactions liées au trafic de drogue. Sanchez Gil bénéficiait d’un sentiment d’impunité tel qu’il recevait des virements sur ses comptes en provenance des entreprises qu’il était censé enquêter.

D’autres membres du réseau, plus discrets dans leurs communications, utilisaient des applications de messagerie cryptées. Deux complices, Miguel (Espagnol) et Vilma Janet A.B. (Équatorienne), ont été arrêtés après cinq mois de cavale, ayant été avertis par Sánchez Gil afin d’éviter leur arrestation. ils ont bénéficié d’un assignation à résidence et d’une libération sous contrôle judiciaire respectivement.

L’ampleur du trafic

L’enquête a révélé l’utilisation de plusieurs sociétés écrans par Torán pour blanchir les profits issus du trafic de cocaïne : Asesoría de Reputación Corporativa, Top Life Real state, La Suerte de Atocha, Leihwagen et Marbella Land. Ces entreprises ont permis de dissimuler des dizaines de millions d’euros de biens à l’étranger. Une société parmi ces entreprises était propriétaire du conteneur où 13 tonnes de cocaïne ont été saisies à Algésiras, la plus grosse saisie de cocaïne jamais réalisée en Espagne. Sánchez Gil a accédé à un nombre important de numéros de conteneurs dans le système informatique, facilitant le passage de la drogue.

L’enquête est toujours en cours, et le juge d’instruction cherche à localiser le patrimoine considérable accumulé par le réseau criminel.

Tableau récapitulatif :

| Personne | Rôle | Implication |

|————————–|————————————|————————————————-|

| Óscar Sánchez Gil | Ancien chef de l’UDEF | Fuites d’informations,blanchiment d’argent |

| Ignacio Torán | Informateur devenu associé | trafic de cocaïne,blanchiment d’argent |

| Miguel | Complice | Trafic de cocaïne |

| Vilma Janet A.B. | Complice | Trafic de cocaïne |

FAQ

Q : Quand l’enquête a-t-elle débuté ?

R : L’alerte initiale a été déclenchée en 2021, mais la plainte officielle a été déposée en juin 2024.

Q : Quelle quantité de cocaïne a été impliquée ?

R : Des tonnes de cocaïne ont été introduites en Espagne, dont une saisie record de 13 tonnes à Algésiras.

Q : Où se trouve le patrimoine illégalement acquis ?

R : Une partie du patrimoine a été localisée, mais une part significative pourrait se trouver à l’étranger et fait toujours l’objet d’investigations.

Q : quelles sociétés étaient impliquées ?

R : Asesoría de Reputación Corporativa, Top Life Real state, la Suerte de Atocha, Leihwagen et Marbella Land.

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