2025-01-28 13:06:00
En 1995, il y a maintenant trente ans, Michel Mayor et Didier Queloz, chercheurs de l’Université de Genève, a découvert 51 Pegasi B (aujourd’hui appelé Resard), la première planète en dehors de notre système solaire, qui, des années plus tard, en 2019, Les Les It était Vaut les deux … Le prix Nobel en physique. C’était le début d’une nouvelle ère, ainsi que d’une «chasse» authentique dans laquelle les astronomes ont déjà découvert, sans quitter notre propre galaxie, 5 830 mondes distribués dans 3 200 systèmes solaires. 7 372 candidats de planètes “attendent aujourd’hui d’être confirmés. Des chiffres très élevés, bien sûr, et qui se développent pratiquement quotidiennement, mais qui ne rendent pas justice aux milliards de planètes qui restent à découvrir sur la Voie lactée.
Cependant, ces dernières années, la recherche a tendance à se concentrer sur les mondes capables d’héberger la vie, ou du moins le type de vie que nous connaissons. L’objectif est de trouver, au milieu de toute cette immensité, un jumeau de la Terre, une planète qui répond aux principales caractéristiques de la nôtre et qui est donc roche atmosphère.
La tâche n’est pas facile, mais une équipe internationale d’astronome, dirigée par des chercheurs des universités de Genève et de Berna, en Suisse, vient de découvrir une superstière «qui promet de faciliter cette recherche beaucoup.
Semblable à la Terre
Catalogué comme HD 20794 D, la nouvelle planète suit une orbite excentrique, c’est-à-dire qui entre et quitte régulièrement la «zone habitable» de son étoile. Et à seulement 19,7 années-lumière, elle constitue le laboratoire idéal pour tester les nouvelles hypothèses dans la recherche de la vie extraterrestre. Le travail vient d’être publié dans «Astronomie et astrophysique».
HD 20794 D est une «super terre», c’est-à-dire une planète rocheuse plus grande que la nôtre et seulement 19,7 ans de distance, un «voisin», qui vit dans notre même quartier stellaire. Il fait partie d’un système qui contient deux autres mondes et orbite une étoile de type G, comme notre soleil. «L’étoile HD 20794 – explique Xavier Dumusque, co-auteur de l’étude – autour de laquelle Orbit HD 20794 D, n’est pas une étoile ordinaire. Sa luminosité et sa proximité font de la planète un candidat idéal pour les futurs télescopes dont la mission sera d’observer directement les atmosphères planétaires ».
Dans la zone habitable
Le plus grand intérêt du nouveau monde est qu’il traverse régulièrement la «zone habitable» si appelée de son étoile, où il peut y avoir de l’eau liquide, l’une des conditions nécessaires au développement de la vie telle que nous la connaissons. Cette zone orbitale privilégiée dépend de plusieurs facteurs, et l’un des plus importants sont les propriétés de la Mère Star. Pour des étoiles telles que le Sun ou HD 20794, la zone habitable peut être étendue de 0,7 à 1,5 unités astronomiques (AU est la distance entre la Terre et le Soleil, 150 millions de km), qui dans le cas de nos couvercles de soleil non seulement pas Seulement l’orbite de la terre mais aussi celle de Mars. L’Exoplanet HD 20794 D, cependant, prend 647 jours pour orbiter son étoile, environ quarante jours de moins qu’il ne le prend.
De plus, et au lieu d’avoir une orbite relativement circulaire, comme la Terre ou Mars, HD 20794 D suit une trajectoire elliptique, ce qui implique de grands changements dans la distance de son étoile pendant son orbite. Ainsi, la planète varie entre le bord intérieur de son étoile (0,75 UA) et l’extérieur de celui-ci (2 UA) en se retournant. Cette configuration intéresse particulièrement les astronomes, car elle leur permet d’ajuster les modèles théoriques et de tester leur compréhension de la notion d’habitabilité. S’il y avait de l’eau en HD 20794 D, il passerait périodiquement de l’état de glace à l’état liquide, pendant chacune de ses orbites. Et ce serait détectable.
Une découverte difficile
Découvrir cette super terre n’était pas une tâche facile, et les chercheurs ont dû analyser plus de 20 ans de données de divers instruments et passer par un algorithme, Yarara, spécialement conçu pour la tâche. Pendant des années, les signes de la planète avaient été obscurcis par le bruit, ce qui a empêché le discernement s’il était vraiment là. “Nous analysons les données pendant des années – Michael Cretignier, co-auteur de l’article et concepteur de l’algorithme -, éliminant soigneusement les sources de pollution.”
La confirmation de l’existence de HD 20794 D fournit donc aux scientifiques un laboratoire intéressant pour modéliser et tester de nouvelles hypothèses dans leur recherche de vie dans l’univers. La proximité de ce système planétaire avec sa brillante étoile en fait également un objectif principal pour les instruments de génération suivante, tels que le spectrographe Andes pour le télescope extrêmement grand (ELT) de l’ESO. Savoir si cette planète abrite l’eau et la vie nécessitera toujours du temps. Mais les conditions pour leur habitabilité sont déjà étudiées par des chercheurs de l’Université de Genève.
#Exoplaneta #super #laboratoire #pour #rechercher #vie #dehors #terre
1738062924