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Une pincée de plus de calme : Expert en sel : « Personne ne doit avoir peur de saler ses frites »
Vendredi 13 septembre 2024, 15h22
Le sel est un élément essentiel de notre alimentation, mais quel est son impact sur notre santé ? Et combien devrions-nous en consommer ? Ne laissez pas la paranoïa actuelle concernant le sel vous rendre fou : le professionnel de la nutrition Uwe Knop en révèle davantage sur ce minéral vital.
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Quelle est l’importance du sel pour notre santé ?
Sel. Également appelé sel de table, il est composé de deux minéraux essentiels : le sodium et le chlorure. Et comme nous ne pouvons pas les produire nous-mêmes, la consommation de sel est essentielle à la survie de notre corps. Les processus métaboliques importants ne se déroulent sans problème que s’il y a suffisamment de « sel dans le système ». Ceux-ci comprennent, entre autres :
Bilan hydrique : Le sel régule la répartition de l’eau dans le corps. Cela garantit que la bonne quantité d’eau reste dans les cellules et le sang et n’est pas perdue inutilement.
Nerfs et muscles : Le sodium et le chlorure du sel participent à la transmission des stimuli entre les nerfs et les muscles. Sans cette transmission de signal, nous ne pourrions pas bouger ni percevoir des sensations.
Digestion: Le chlorure contenu dans le sel fait partie de l’acide gastrique. Celui-ci est constitué d’acide chlorhydrique et est essentiel à la digestion. En tant que composant de l’acide gastrique, le sel est également nécessaire à la digestion efficace des aliments.
Pression artérielle: Le sodium joue un rôle crucial dans la régulation de la tension artérielle.
Système immunitaire: Le chlorure est important pour se défendre contre les agents pathogènes (via l’acide chlorhydrique dans l’estomac) et soutient ainsi le système immunitaire.
À propos de Uwe Knop
Uwe Knop, né en 1972, est nutritionniste diplômé, auteur et conférencier auprès d’associations professionnelles, d’entreprises et de formations médicales. Son nouveau livre
Quelle quantité de sel faut-il consommer quotidiennement pour rester en bonne santé ?
Ceci est absolument individuel et dépend de votre style de vie personnel et de votre état de santé. Pour les personnes en bonne santé, l’activité physique, le travail, le sport et surtout la transpiration jouent un rôle important. C’est pourquoi toute personne en bonne santé doit se fier à son bon goût individuel : manger si « salé » que cela vous plaise et que vous puissiez bien le tolérer.
Comment une consommation élevée de sel affecte-t-elle notre santé ?
Tout d’abord, personne ne sait ce que signifie réellement « trop élevé ». Et deuxièmement, pour les personnes en bonne santé : même si nous mangeons trop de sel, nous avons toujours soif, ce qui garantit que nous compensons le sel en buvant suffisamment d’eau. Plus vous mangez de sel, plus vous avez soif – car l’eau est importante pour l’équilibre et le rinçage.
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Quel rôle le sel joue-t-il dans la prévention et le traitement des maladies ?
Quels faits sur la « nocivité du sel » sont certains ? Rien de précis n’est connu. Par exemple, il existe un sous-groupe d’hypertendus, c’est-à-dire les personnes souffrant d’hypertension artérielle, qui sont sensibles au sel. Une réduction de la consommation de sel peut ici s’avérer bénéfique – cela sera ensuite révélé au médecin. Lorsqu’il s’agit de prévenir les maladies, la question suivante s’applique : la question de savoir si la réduction du sel aura un effet est et reste une pure spéculation. Parce que : La science nutritionnelle ne peut fournir aucune preuve à ce sujet.
Soit il n’y a que de faibles corrélations au lieu de causalités, soit ces études ne fournissent que des paramètres de substitution non pertinents et dénués de sens – c’est-à-dire des valeurs de substitution telles que « En 10 semaines, la tension artérielle de 67 sujets testés a été réduite de 6 mmHg en réduisant le sel ». Cela ne veut rien dire au début. Des études qui prouveraient la prévention des critères cliniques importants pertinents – c’est-à-dire moins de crises cardiaques, d’insuffisance cardiaque, d’accidents vasculaires cérébraux et de démence ou même une vie plus longue – seraient cruciales. Mais ces données exactes n’existent pas.
Quel bénéfice apportent des réductions minimes de la pression artérielle à court terme si aucun des paramètres importants mentionnés ci-dessus n’a été influencé positivement ? Probablement rien. Mais peut-être aussi d’autres effets négatifs. Ce serait particulièrement fatal.
Alors, ne devons-nous pas nous inquiéter d’une trop grande quantité de sel dans nos aliments ?
Non, bien au contraire : les personnes en bonne santé devraient se réjouir que le sel soit facilement disponible, qu’il donne du goût à nos repas et qu’il contribue ainsi à notre survie. Même si notre ministre fédéral de la Santé, Karl Lauterbach, se décrit comme un « végétarien sans sel », personne ne doit avoir peur de saler ses frites ou de consommer « trop de sel » avec son alimentation. Évolutionnellement, notre corps sain sait très bien y faire face. C’est pourquoi nous avons bon goût. Après tout, qui aime manger des aliments trop salés ?
Cela montre un autre exemple de la façon dont les opinions sont formulées avec une probabilité relative. Statistiques du mois de mai 2024 sur le sujet : « Plus de cancer de l’estomac grâce à plus de sel dans la soupe »
Existe-t-il des différences dans les effets du sel marin, du sel gemme et du sel de table raffiné sur notre santé ?
Non. Le sel est du sel et reste du chlorure de sodium. Seules la concentration et l’intensité du goût sont différentes. Par conséquent, qui utilise quel sel dépend généralement des préférences individuelles.
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Nutritionniste, journaliste, conférencier et auteur axé sur les données probantes
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