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Exploitation illégale d’une propriété patrimoniale à des fins d’Airbnb: Les investisseurs pris la main dans le sac

by Nouvelles
Exploitation illégale d’une propriété patrimoniale à des fins d’Airbnb: Les investisseurs pris la main dans le sac

Même si une réglementation stricte prévient leur exploitation, des investisseurs immobiliers faisaient miroiter qu’un bâtiment patrimonial en vente à 11,5 M$ dans le Quartier chinois pouvait être utilisé pour accueillir une soixantaine d’unités Airbnb, mais ils n’ont ni permis, ni l’aval des autorités.

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«Ça encourage des acquéreurs à avoir des comportements qui ne sont pas en adéquation avec la loi, mais sans qu’ils ne [sic] le sachent. Pour nous, c’est préoccupant», réagit Robert Beaudry, conseiller du district de Saint-Jacques, dans l’arrondissement Ville-Marie.

«Malheureusement, on se retrouve souvent avec certaines personnes qui, par appât du gain, sont assez agressives dans les annonces et présentent les choses sous un jour qui n’est pas le cas», ajoute le responsable de l’urbanisme à la Ville de Montréal.


Robert Beaudry, lors d’une conférence de presse, à l’Hôtel de ville de Montréal, en mai 2021.

Photo d’archives, Joël Lemay / Agence QMI

Ce serait le cas pour un immeuble de la rue Côté, situé tout près de la station de métro Place-d’Armes, qui est sur le marché pour la somme de 11,5 M$.

Selon le ministère de la Culture et des Communications, il s’agit de l’ancienne manufacture de cigares «S. Davis & Sons» érigée en 1884 à partir des murs d’un ancien lieu de culte.



Quartier chinois

Aperçu d’un des six étages de l’établissement de la rue Côté.

Photo tirée de Centris

Les lieux appartiennent aujourd’hui à Investissements 1000 St-Urbain Ltée, société dirigée par Brandon Shiller et Jeremy Kornbluth, connus du public pour détenir de nombreuses propriétés dans la métropole.

Ce «superbe bâtiment de briques et bois est prêt à être transformé en un hôtel ou un Airbnb de 66 unités», pouvait-on lire dans la fiche descriptive du site de Centris, jusqu’à ce que Le Journal se penche sur l’affaire.

On précisait également dans une brochure que la vente inclut un «permis de conversion en vigueur» pour de tels projets.

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