Expulsée d’un avion pour sueur excessive : une diabétique ménopausée déplore une décision ridicule

Expulsée d’un avion pour sueur excessive : une diabétique ménopausée déplore une décision ridicule

Une quinquagénaire diabétique en pleine ménopause, qui aurait commencé à transpirer excessivement en raison de sa glycémie élevée, a exprimé sa consternation d’avoir été expulsée d’un avion par le personnel, sur la base de preuves “non fondées”, après s’être rapidement rétablie.

“Ils ont pris une décision basée sur des preuves non fondées car ils ne sont pas médecins”, a regretté Helen Taylor, 56 ans, lors d’une interview avec “The Independent” mercredi.

Le 2 octobre dernier, cette quinquagénaire devait se rendre de Newcastle, au Royaume-Uni, à Rome pour un petit voyage tant attendu lorsqu’elle aurait commencé à se sentir étourdie et en sueur, au moment d’embarquer dans l’avion de la compagnie Jet2, selon le média américain.

Cependant, elle a expliqué qu’elle venait de prendre son premier repas de la journée et que, habituée à son diabète de type 2, il lui suffirait de quelques minutes assise et un peu d’eau pour se rétablir, le temps que le repas précédemment consommé fasse effet.

“C’est juste ma glycémie qui se règle”, a-t-elle poursuivi, indiquant qu’à peine deux minutes plus tard, elle allait déjà mieux. Mais l’hôtesse de l’air est revenue 10 minutes plus tard pour lui dire : “Vous devez quitter l’avion, nous pensons que vous présentez un risque”.

Même si l’employée a confirmé à la passagère qu’elle ne semblait plus du tout malade, l’équipage a décidé que la dame devait sortir de l’avion.

“Je n’ai jamais entendu quelque chose d’aussi ridicule de ma vie. Je ne peux pas croire comment nous avons été traités. C’était absolument fou. Ils ne peuvent pas faire ça aux gens”, a-t-elle regretté auprès de “The Independent”, ajoutant qu’elle n’a d’abord reçu aucune réponse de la compagnie aérienne concernant un remboursement.

Après avoir été contactée par le média britannique, Jet2 a confirmé qu’elle rembourserait le prix des vacances, d’une valeur d’environ 3000 dollars canadiens.

Cependant, la compagnie aérienne a précisé que la décision avait été prise après consultation de “spécialistes indépendants en médecine aéronautique” car “la santé, le bien-être et la sécurité de nos clients sont toujours notre priorité”, a rapporté le média britannique.
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