Fabio Celestini va commencer sa mission de ‘sauvetage’ du FC Bâle en Super League dimanche avec la réception d’Yverdon. Le nouvel entraîneur s’est exprimé avant de se lancer dans ce défi.
Contacté lundi par la direction du club rhénan, Celestini a signé son contrat le lendemain, valable jusqu’à la fin de la saison. ‘J’étais en train de prévoir une fête pour mon anniversaire quand Bâle m’a appelé lundi’. Il a abandonné ses projets de célébrer son 48e anniversaire avec ses proches pour rejoindre la cité rhénane depuis l’Espagne. ‘Qu’est-ce que j’ai emporté avec moi ? Des chaussures de football et une pipe.’
Dès mercredi, il était sur le banc de Bâle pour la victoire 1-0 à Kriens lors des huitièmes de finale de la Coupe de Suisse. ‘Ce n’était pas une performance incroyable de notre part’, a déclaré Celestini, ‘mais c’était une victoire. Atteindre les quarts de finale était une expérience positive dont l’équipe avait un besoin urgent’. Le Vaudois fait ses calculs : avec trois bons matchs, son équipe pourrait fêter un titre cette saison. Mais compte tenu de la situation actuelle – une dernière place – cela semble bien secondaire, même si c’est une perspective qui peut faire avancer les choses.
Contrôler son ego
L’ancien entraîneur de Sion n’a pas eu beaucoup de temps pour trouver la bonne formule au sein de son équipe. Il aura plus d’opportunités la semaine prochaine avant le déplacement à Servette. ‘Je verrai alors quels joueurs ont envie et sont prêts à se battre pour leurs coéquipiers’, souligne le Vaudois. ‘Nous devons améliorer les relations entre les joueurs.’
Celestini attend de ses joueurs qu’ils mettent leur ego de côté. Il prend l’exemple de Thierno Barry, qui a exprimé sa frustration après le match contre Kriens car il n’a pas joué. Il a eu une longue discussion avec l’attaquant de 23 ans ce vendredi. ‘C’est un joueur intéressant avec des qualités que j’apprécie. Mais lui et ses coéquipiers doivent comprendre que le salut de l’équipe dépend de leur propre performance’.
‘Naturellement, les joueurs sont secoués par une série aussi négative’, souligne Celestini. Quatre défaites et un différence de buts de 0-10 (!) en octobre ne peuvent qu’avoir un impact sur l’équipe. Il a bien sûr remarqué le manque de confiance en soi à l’entraînement et lors du match contre Kriens. ‘Beaucoup de choses n’ont pas fonctionné comme nous l’aurions voulu. Le plus important est que j’ai vu une équipe qui a lutté ensemble.’
Le mot de Vogel
Bien sûr, le premier objectif du nouvel entraîneur est le maintien en Super League. ‘Nous voulons monter aussi haut que possible au classement. Et rester dans l’élite.’ Il souhaite mettre en place un plan en quatre volets : ‘La défense, l’attaque, les transitions et les balles arrêtées’.
Lorsqu’on lui fait remarquer qu’il est à la tête d’une équipe au potentiel certain, Celestini ne botte pas en touche. ‘Le potentiel ne rapporte aucun point, c’est la mentalité qui compte. Il faut absolument jouer en équipe.’
Le Vaudois a précisé qu’il n’avait eu aucun contact avec Heiko Vogel, son prédécesseur. Mais Vogel lui a laissé un mot sur son bureau lui souhaitant bonne chance et beaucoup de succès. ‘Cela en dit long sur une personne’, déclare Celestini.
Celestini n’a signé que pour les huit prochains mois à la tête du FC Bâle. Il assume pleinement son rôle de ‘pompier’. ‘Je veux aider le FC Bâle le plus rapidement possible et essayer de sauver cette saison.’ C’est pourquoi il n’a pas voulu d’un contrat à plus long terme, bien que les Rhénans lui aient proposé un contrat jusqu’à l’été 2025.
/ATS
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