2024-10-31 22:23:00
Les dommages et autres phénomènes climatiques défavorables nous font réfléchir sur l’importance du changement climatique. La fréquence des événements et leur violence ont augmenté à une vitesse inattendue. Ces phénomènes, également appelés « gouttes froides », ont toujours existé, mais ils nous rendent désormais visite trop fréquemment.
Toutes les mesures qui peuvent être prises pour ralentir ce changement sont importantes. Cependant, il y a d’autres aspects sur lesquels nous pouvons travailler : l’économie, la consommation, l’énergie et, finalement, liés à notre mode de vie.
Nous vivons une catastrophe naturelle qui nous accable par le nombre de victimes qu’elle génère. L’impuissance des personnes touchées par ces inondations est le dénominateur commun. Nous considérons les catastrophes comme celle que nous vivons comme des « risques naturels », par opposition aux risques anthropiques ou technologiques. Autrement dit, en principe, ils ne sont pas attribués à l’activité humaine. Mais cela signifie-t-il que nous ne pouvons rien faire ?
Culture et exercices préventifs
La prévision de certains risques naturels, comme les tremblements de terre, n’est pas possible aujourd’hui comme on le souhaiterait, mais ceux dérivés des phénomènes atmosphériques, comme les inondations, permettent un certain niveau de prévision. Ces prédictions sont faites à l’aide de modèles qui permettent de prédire l’évolution atmosphérique avec une certaine probabilité de certitude.
Ces données doivent servir de base à la communication d’alertes à la population permettant l’activation de plans d’urgence préexistants de différents niveaux, qui comprennent les ressources qui doivent intervenir dans la situation générée, la responsabilité de la direction et de la gestion de l’urgence, ainsi que les lignes directrices pertinentes.
Mais tout cela voit son efficacité réduite s’il n’est pas complété par une véritable culture préventive au sein de la population confrontée à la situation.
Tout comme nous sommes tous des protections civiles, la culture préventive concerne aussi tout le monde. En commençant par l’Administration elle-même, du local à l’État.
L’élaboration de plans d’urgence implique un temps pendant lequel une simulation doit être réalisée pour le tester. Il faut accorder une attention particulière à la manière dont la population de destination réagit aux procédures d’évacuation et comment ils perçoivent et réagissent aux lignes directrices qui leur sont communiquées.
Une connaissance excessive du scénario d’une simulation peut conduire à en faire une mise en scène plus esthétique que pratique. Le facteur de surprise pour les participants ne peut pas être perdu, car alors sa valeur didactique sera perdue.
L’Administration a la responsabilité incontournable de communiquer à temps et avec la qualité nécessaire pour que le destinataire, c’est-à-dire la personne susceptible d’être concernée, sache quelle est la meilleure chose à faire.
Comportement des personnes touchées dans les situations de crise
Lorsque nous sommes confrontés à une situation menaçante, les structures les plus primitives – évolutivement parlant – de notre cerveau peuvent déterminer notre comportement. C’est notre instinct de survie, qui réside dans notre système limbique. L’amygdale est la structure fondamentalement responsable de la réaction de peur.
Cette réponse urgente à des émotions fortes peut être modulée et inhibée par une zone plus rationnelle qu’émotionnelle : notre cortex préfrontal. Cela signifie que nos connaissances accumulées peuvent nous permettre de donner une réponse plus adaptative à la demande de la situation.
Cela nous donne une idée de l’importance de l’éducation et de la formation à l’autoprotection. La culture préventive ne consiste pas seulement à effectuer des visites scolaires dans les casernes de pompiers : c’est bien plus.
Il est également important d’inscrire une formation sérieuse à la prévention dans les programmes scolaires. Il est nécessaire de donner aux adultes non seulement des informations, mais aussi des formations. Préparer la population afin que, dans la mesure de ses capacités et de ses circonstances, elle puisse réagir avec une plus grande rationalité qui augmente ses chances de sauver sa vie et celle de ses pairs.
La notion de risque est le résultat de la combinaison des expositionle dangerosité et le vulnérabilité.
Pour travailler avec l’exposition aux risques naturels des personnes et des zones susceptibles d’être affectées, nous devons revoir et améliorer les infrastructures.
Le danger implique de connaître la probabilité d’apparition du phénomène. L’anticipation, l’amélioration des prédictions, est l’outil que nous devons constamment perfectionner.
La vulnérabilité est le principal défi qui nous reste. Prévention, amélioration de la réponse et actions post-urgence, ou phase de reconstruction, qui permettent un retour à la normale.
Nous savons que le risque zéro n’existe pas. Travaillons à minimiser la vulnérabilité.
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