Faire face à la réalité de la démence : une chronique personnelle de Kees Bakker

Faire face à la réalité de la démence : une chronique personnelle de Kees Bakker

Juste une petite chronique personnelle : je suis régulièrement confronté aux panneaux d’Alzheimer Nederland le long de la route, ou du moins je le pense, concernant la démence. Qu’il s’agit de la cause de décès qui augmente le plus rapidement, qu’elle touche une femme sur trois et un homme sur sept. Je trouve cela extrêmement désagréable.

Avant tout : la démence mérite qu’on s’y intéresse et la lutte contre la maladie mérite tous les dons généreux que l’on peut offrir. Il est également bon d’attirer l’attention sur la manière dont vous, en tant qu’environnement, reconnaissez la démence et pouvez y faire face au mieux. Cette « publicité » de cet homme errant dans la rue, censé expliquer aux gens comment reconnaître la démence ? Haut! Extrêmement utile.

Mais ce message qui touche une personne sur sept : que dois-je en faire ? Ma mère souffrait de démence. Cela se caractérisait initialement par un léger oubli et un déclin de la motricité, ce qui rendait la marche difficile.

Plus tard, ce fut une véritable épreuve, durant laquelle il ne resta plus rien de la femme mentalement forte qu’était ma mère. Un groupe pathétique de personnes en fauteuil roulant, où vous n’aviez aucune idée de ce qui la traversait encore et de ce qu’elle réalisait encore de sa situation et ainsi de suite. Mes parents vivaient toujours de manière indépendante, mais mon père n’était pas en mesure de lui prodiguer les soins dont elle avait besoin. Ce fut une période très difficile, jusqu’à ce qu’elle contracte une pneumonie et soit admise à l’hôpital et à la maison de retraite. Sa mort a été un peu comme une libération, un sentiment étrange à côté de la tristesse que l’on ressent.

Et ces panneaux le long de la route me rappellent à chaque fois, qui me rappellent aussi gentiment que je peux l’attraper moi-même et que le risque augmente parce que la maladie gagne du terrain. C’est l’un de mes pires cauchemars, la peur de cette maladie.

Je ne sais pas vraiment à quoi ça sert, de toujours me le rappeler. Il ne faut pas non plus détourner le regard : les panneaux le long de la route sont incontournables.

Est-ce que cela devrait me pousser à donner plus généreusement ? Je ne sais pas. Cela me fait juste me sentir mal.

2023-09-27 16:56:29
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