Fausses alertes à la bombe dans les aéroports français : les “gros abrutis” seront sanctionnés, selon le ministre délégué aux Transports

Dix-huit aéroports régionaux ont été la cible de nouvelles fausses alertes à la bombe vendredi, dont dix ont été évacués, a déclaré le ministre délégué aux Transports, assurant que les responsables de ces messages seraient sanctionnés. Le transport aérien a été perturbé pour la troisième journée consécutive, affectant ainsi le début des vacances de la Toussaint. Le ministre a qualifié cette situation d’inacceptable et a rappelé que ces actes sont punissables par la loi. Il a souligné que chaque aéroport est invité à porter plainte et que la justice est saisie. Les personnes responsables peuvent encourir jusqu’à trois ans de prison et plusieurs dizaines de milliers d’euros d’amende. Les noms des installations touchées n’ont pas été divulgués, mais plusieurs aéroports ont confirmé avoir reçu des menaces. Les principaux aéroports desservant Paris n’ont pas été affectés, toutefois, ils ont également été menacés. Le ministre a souligné que les préfets prennent des mesures adaptées et proportionnées à chaque situation en fonction de la réalité de la menace et des conditions de sécurité. Les perturbations ont été moins graves vendredi par rapport aux jours précédents. Une plateforme aéroportuaire a connu des retards en raison des intempéries dans les Alpes-Maritimes. Les compagnies aériennes ont été informées de problèmes de sécurité dans certains terminaux d’aéroports français. Le ministre de l’Intérieur avait annoncé précédemment des interpellations en lien avec ces alertes, qui touchent également les établissements scolaires et les lieux touristiques. Le château de Versailles a été évacué pour la cinquième fois cette semaine après une nouvelle alerte, avant de rouvrir plus tard dans la journée.