La France est préoccupée par une hausse des infestations de punaises de lit à quelques semaines des Jeux Olympiques de Paris. En Suisse, les autorités ne considèrent pas ces infestations comme un problème de santé publique et ne tiennent donc pas de statistiques à ce sujet. Le Point J s’est interrogé sur la gravité de cette situation.
“Les punaises de lit sont des arthropodes hématophages, c’est-à-dire qu’elles se nourrissent exclusivement de sang (…). Elles se nourrissent généralement la nuit, attirées par la chaleur du corps et la production de dioxyde de carbone. Leur salive contient des substances anesthésiantes, vasodilatatrices et anticoagulantes qui leur permettent de se nourrir pendant 10 à 20 minutes sans douleur pour l’homme”, explique Yassaman Götti, médecin-chef en dermatologie aux Hôpitaux universitaires de Genève.
“La punaise de lit ne transmet aucune maladie bactérienne ou virale connue à l’homme”, affirme Yassaman Götti, médecin-chef en dermatologie aux HUG.
Le risque pour la santé humaine est donc limité, mais les punaises de lit engendrent principalement des problèmes logistiques, financiers et psychologiques, car s’en débarrasser est très difficile. “On se sent un peu coupable et on craint le regard réprobateur de nos voisins (…). J’avais peur d’en ramener au travail ou chez d’autres personnes. On se sent aussi un peu sale”, témoigne Sarah, qui a été confrontée à une infestation en 2021.
Cependant, la présence de punaises de lit n’est pas liée à un manque d’hygiène : nous transportons ces petits insectes dans nos sacs et valises, sur des textiles ou dans des objets d’occasion, par exemple.
Comment les repérer ? Comment les éviter ou, le cas échéant, s’en débarrasser ? Quelle est la situation en Suisse ?
Pour écouter l’épisode complet, rendez-vous sur : [lien vers l’épisode complet]
Pour en savoir plus, consultez : [lien vers l’article sur l’absence de recrudescence de punaises de lit dans les transports français]
Jessica Vial et l’équipe du Point J.
