Feid, critique de son album “FERXXOCALIPSIS” (2023)

Feid, critique de son album “FERXXOCALIPSIS” (2023)

2023-12-10 11:55:01

Balayer Il est devenu l’une des plus grandes superstars du monde. À force de succès et d’une manière particulière d’appréhender son propre caractère artistique, le rendant indissociable de ses chansons, et surtout grâce à une hyperactivité créatrice qui l’a amené à signer près d’une cinquantaine de chansons au cours d’une année civile entre albums, singles et collaborations. Il est presque impossible que la qualité d’un travail d’une telle ampleur n’en pâtisse pas. Les grands artistes de l’histoire, dans leurs périodes les plus fertiles, sortaient un album par an, voire deux lors d’occasions très spéciales. Feid est inlassablement découragé depuis plusieurs années. Ainsi, leur avant-dernier album, ‘MOR, ne crains pas les ténèbres’, C’était une vraie piqûre malgré (peut-être à cause de ça) son ouverture à de nouveaux sons et tendances. Tous les critiques spécialisés s’accordent, depuis Mondo Sonoro jusqu’aux médias numériques de niche, sur le fait que leurs attentes de croissance peuvent être compromises s’ils qualifient de médiocre un album promu par l’un des grands labels.

Peut-être justement pour cette raison, Balayer Il a répondu rapidement. A peine deux mois après sa crevaison, il revient dans la mêlée avec ‘FERXXOCALIPSIS’, un album avec une conception plus classique du genre et avec des bases solides basées sur des hits et des chansons d’ambiance que tout autre artiste rêverait d’avoir comme tube le plus connu. ‘EN FORME DE’ C’est une quatre-vingt-douzième bombe qui sert à lancer un album comme celui-ci qui ne baisse le niveau dans aucun de ses dix titres. Nous avons précédemment listé les clés de l’apparition de Balayer, mais nous lui avons réservé le plus important : il a su créer son propre son, et ce son est à la fois reconnaissable et flexible, en constante évolution. Même lorsqu’il collabore avec un producteur comme ATL Jacob (responsable, entre autres, du tube ‘Wait For You’ de Future et Drake) qui vient du monde anglophone, donc loin de Medellín. ‘DESQUITE’ etC’est un succès, ça l’est aussi ‘BATEAU’, même s’ils n’atteindront pas les reproductions ou la popularité de ‘CLASSIQUE 101’, ainsi que Young Miko, déjà plus qu’une promesse, pour qui Feid a opté avant presque tout le monde. La même chose se produira-t-elle avec Pirlo, Mañas Ru-Fino ou Jhay P, les artistes underground qui partagent un line-up avec Ferxxo dans cette œuvre ?

Il est certainement louable et révélateur que Balayer a opté pour des jeunes talents méconnus du grand public et cela s’est bien passé. Mieux, en fait, que leurs collaborations sur le précédent album. Il y a du talent, du rythme, de la luxure, de l’hédonisme et de l’originalité. Il y a quelque chose de magique dans le son que Wein (le principal producteur de Balayer) et l’entreprise ont réalisé ce travail. Quelque chose me dit que ce ne sera pas l’album le plus réussi du Colombien, mais quelque chose me dit aussi qu’il ne recevra pas d’avis défavorables. L’état actuel du genre urbain est curieux. Malgré le fait qu’ils soient devenus la nouvelle pop, il semble que les albums soient un peu tombés en disgrâce dans le reggaeton alors que, en parallèle, ils essaient de plus en plus de réaliser plus de projets et d’aller encore plus loin des règles du genre. Pas dans ce cas, où Balayer a atteint l’un de ses sommets en s’en tenant à l’essentiel : Des basses fortes pour atteindre le sol ; et le sexe, la sueur et la chaleur.



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