2024-12-05 03:50:00
La réforme fiscale a ouvert les relations entre le gouvernement et ses partenaires et la bataille n’est pas terminée. Le PP a utilisé sa majorité au Sénat pour modifier le paquet fiscal approuvé avec beaucoup de difficultés au Congrès, et le gouvernement pourrait rencontrer de sérieuses difficultés pour revenir sur les changements introduits à la Chambre haute.
Les difficultés de Pedro Sánchez à rendre compatibles les demandes de ses partenaires sont venues montrer l’image d’un exécutif faible, incapable de convaincre tous les partis d’éviter la défaite. Le gouvernement a sauvé la “balle du match” avec une entéléchie qui l’a amené à promettre à certains alliés de supprimer la taxe sur les sociétés énergétiques – au PNV et à Junts – et à l’inverse à ERC, Bildu et Podemos. Le gouvernement, avec un pacte minimum, s’est cru vainqueur en approuvant la transposition que l’Espagne devait approuver pour se conformer à l’impôt minimum complémentaire. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité.
Le PP a choisi de tester la cohésion de l’Exécutif avec ses partenaires en renonçant à sa possibilité de mettre son veto au Sénat avec sa majorité au projet de loi du Gouvernement. Le but ? Empêcher l’Exécutif et ses partenaires de lever le veto et d’approuver la réforme fiscale telle quelle lorsque la loi reviendra au Congrès pour approbation finale.
De cette manière, les partisans de Feijóo parviendront à une nouvelle division entre les partenaires, car bon nombre des mesures qu’ils ont présentées hier sont du goût du PNV et des Junts, et ils auront donc beaucoup de mal à justifier un vote contre à la Chambre basse. Ce qui est sûr, c’est que l’Exécutif devra négocier à nouveau avec les partis indépendantistes et nationalistes s’il veut égaliser définitivement ses voix, ce qui signifie une nouvelle descente en enfer.
Les partis populaires proposent de réduire la pression fiscale sur les banques qui mènent des actions pour faciliter l’accès des jeunes au logement. En outre, ils proposent une réduction des impôts et des primes pour les jeunes de moins de 35 ans au cours des quatre premières années de leur vie active. La mesure coûterait 2,1 milliards d’euros aux caisses publiques et permettrait aux jeunes d’économiser entre 10 000 et 12 000 euros, qui pourraient être utilisés pour “créer une entreprise”, “avoir un enfant” ou “le consacrer à un foyer”. Concrètement, ce projet consisterait pour les jeunes actifs à voir leur taux d’impôt sur le revenu des personnes physiques correspondant aux premiers 30 000 euros subventionné et l’économie d’impôt qui en résulterait serait utilisée pour les aider à construire et développer leur projet de vie. La période de 4 ans, dont ils pourraient bénéficier entre 18 et 34 ans, commencerait à compter l’année où ils commenceraient leur activité professionnelle, à partir de laquelle serait dérivé le paiement de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et l’intensité de l’aide fiscale. serait réduit chaque année, en commençant par 100 % de bonus la première année, passant à 75 % la deuxième, 50 % la troisième et 25 % la quatrième. Avec ces mesures, ils cherchent également à capter le vote des plus jeunes, qui, selon les stratèges du PP, remporte toujours Vox. De plus, cette proposition, lorsqu’elle parvint au Congrès, reçut le vote favorable du PNV et des Junts, ce qui eut un impact sur le PP.
En revanche, il sera difficile pour Junts de refuser de baisser le taux de l’impôt sur les sociétés pour les petites entreprises dans la tranche de 50 000 euros de l’assiette fiscale, avec une progressivité sur trois ans. En vue de Compromís, la mesure vise à atténuer les conséquences économiques de DANA : zéro TVA pour l’achat des véhicules concernés.
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