La semaine à Chicago se clôture sur une nouvelle hausse du blé, portée par la dynamique du marché international et avec un maïs au plus haut depuis 6 mois. De son côté, le soja recule à nouveau en raison des perspectives d’offre abondante.
Les contrats à terme sur le blé terminent à nouveau sur des gains et enregistrent une deuxième séance consécutive avec des hausses de plus de 1%. Les céréales ont été tirées par le dynamisme du commerce international, la chute du dollar aujourd’hui et les achats d’opportunité après les récents plus bas. L’USDA a signalé des exportations hebdomadaires de blé américain de 612 400 tonnes, supérieures aux attentes commerciales comprises entre 250 000 et 600 000 tonnes. La légère baisse du dollar a contribué à accroître la compétitivité des céréales américaines à l’échelle mondiale. En outre, de nouveaux achats directs ont été signalés par l’Égypte et l’Arabie Saoudite, qui s’ajoutent à l’achat important dans l’appel d’offres de l’agence d’État algérienne.
Les contrats à terme sur maïs terminent la semaine pratiquement inchangés par rapport à la clôture d’hier, avec certaines positions en légère hausse et d’autres en légère baisse, restant au plus haut des six derniers mois. La demande soutenue de céréales américaines soutient les prix, malgré les attentes de récoltes abondantes en Amérique du Sud. L’USDA a indiqué que les ventes à l’exportation de maïs au cours de la semaine précédant le 19 décembre s’élevaient à 1,7 Mt, dépassant les attentes des opérateurs du marché comprises entre 1 et 1,6 million de tonnes.
Les prix du soja clôturent le dernier tour de la semaine en baisse, chutant autour de deux dollars et demi, sous la pression des bonnes perspectives de récoltes en Amérique du Sud et des revers des politiques d’incitation aux biocarburants aux Etats-Unis. Tous les éléments liés à la législation sur la réduction des biocarburants ont été éliminés de la loi budgétaire signée par le président Biden la semaine dernière. En outre, l’USDA a annoncé des ventes à l’exportation de soja d’un peu moins d’un million de tonnes, manquant ainsi les prévisions des analystes qui se situaient entre 1,1 et 1,8 million de tonnes. La baisse des ventes à l’exportation coïncide avec les attentes selon lesquelles la demande de soja américain continuera de baisser au profit de celle du Brésil.
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