Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand : un événement cinématographique incontournable

Après nous avoir fait visiter l’exposition immersive Toutânkhamon à Paris, Marie Sorbier continue son Grand Tour en nous entraînant à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)

pour suivre la 46ᵉ édition du Festival international du court métrage.

Cet évènement, devenu le plus importants au monde consacré à la forme courte, draine chaque année des dizaines de milliers de spectateurs et de professionnels. Preuve de son succès, le festival a reçu 9400 films cette année pour n’en sélectionner finalement que 133.

Bien que l’activité principale du festival soit de montrer des films courts au public, l’évènement est couplé depuis 40 ans au marché du film, un lieu qui regroupe des exploitants, producteurs et diffuseurs du monde entier. On retrouve entre autres dans les dédales du marché des stands colombiens, palestiniens, québécois ou sénégalais par exemple. Mais aussi des établissements publics comme le CNC :

“On est présents ici parce qu’on a une grosse activité de soutien aux courts métrages. Historiquement c’était une des premières formes soutenues par le CNC. Chaque année, c’est à peu près 15 millions d’euros financés par le CNC pour le secteur du court métrage, de l’écriture jusqu’à la diffusion. C’est donc un soutien à l’émergence, au renouvellement de la création, mais aussi au renouvellement des publics, puisqu’on sait bien que les jeunes gens qui font des films sont aussi regardés par d’autres jeunes gens.Tout ça est un cercle vertueux.”

Au-delà du plaisir de voir des films, le Festival du court métrage est aussi l’occasion pour des professionnels du monde du cinéma de se rencontrer, de se retrouver, de pouvoir échanger. Emmanuel Thomas, directeur de casting explique ainsi :

“Ca permet de repérer de jeunes acteurs en devenir dans les courts métrages. Et puis ça permet aussi de faire le réseau. Il y a des dîners avec la région, il y a des rencontres aussi avec des producteurs qui potentiellement vont faire des longs après. Et du coup, ce sont toutes ces rencontres informelles qui sont hypers intéressantes car il est plus facile de parler d’un projet autour d’un verre que dans un bureau.”