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Fin de l’indépendance de la politique d’immigration suisse ?

by Nouvelles
Fin de l’indépendance de la politique d’immigration suisse ?

2024-02-23 16:40:55

Alors que les souverains suisses – les électeurs et les cantons – ont donné au gouvernement du Land, lors de référendums ces dernières années, des mandats contraignants pour des mesures contre l’immigration de masse, qui n’est plus tolérée, d’une part, et pour l’expulsion stricte des étrangers gravement criminels, d’autre part. délinquants violents et sexuels, le Conseil fédéral veut priver complètement la Suisse de tout pouvoir de décision en matière d’immigration et de naturalisation, de droit de l’immigration et de droit d’asile dans le cadre des nouvelles négociations avec l’UE. Et ces compétences sont transférées à l’UE, dont la Suisse, comme nous le savons, n’est pas membre.

Le droit européen devrait même s’appliquer rétroactivement

Dans le détail, une majorité au Conseil fédéral souhaite soumettre sans plus tarder la Suisse à la citoyenneté de l’Union. Cela signifie que chaque citoyen d’un pays de l’UE est traité sur un pied d’égalité avec les citoyens suisses.

Et la majorité du Conseil fédéral est prête à soumettre notre politique d’immigration entièrement à la liberté de circulation de l’UE. Oui, le gouvernement fédéral de Berne donne même à Bruxelles le droit d’exiger que la Suisse modifie les règles d’immigration qui existent ici depuis des années et qui pourraient même résulter de référendums. La Commission européenne et la Cour de justice de l’UE peuvent appliquer cet effet rétroactif aux accords contractuels si elles concluent que le droit applicable en Suisse ne correspond pas au droit applicable de l’UE.

La Suisse n’aurait pas le droit de faire appel contre une telle décision de l’UE. Même un tribunal arbitral autorisé à le faire ne pouvait proposer que ce que la Cour de justice de l’UE avait préalablement expressément approuvé.

L’obligation des autorités fédérales d’expulser les criminels étrangers violents et les prédateurs sexuels, que le peuple et les cantons suisses ont élevée au rang de loi constitutionnelle, serait donc aussi inutile que toutes celles adoptées également par le peuple et les cantons dans un référendum Mesures contre l’immigration de masse.

Dégradé en colonie sans droits

Désormais, la Suisse devra remplir sans réserve tout ce que Bruxelles exige de notre pays en tant que droit européen, en termes d’immigration, de politique d’asile, de naturalisation, mais aussi en termes de protection sociale pour tous les étrangers arrivant en Suisse. Le fait que l’État providence suisse offre à bien des égards des soins plus confortables – financés par la population qui travaille ici – que les institutions sociales d’autres pays ne donnerait en aucun cas à notre pays le droit de réclamer certaines réalisations uniquement sur ces réserves, qu’ils financent via leur travail quotidien ici en Suisse.

Si jamais la Suisse avait l’intention de le faire, elle devrait être poursuivie et condamnée par la Cour de justice de l’UE pour « discrimination à l’égard des immigrés de l’UE ».

La Suisse serait en effet condamnée à assister, impuissante, à ce que des immigrés puissent exploiter leurs systèmes de protection sociale, confortables par rapport aux autres pays européens – y compris des étrangers qui n’ont jamais cotisé un seul franc pour financer les œuvres sociales suisses.

Et c’est ce qu’une majorité du Conseil fédéral, une majorité parlementaire, mais aussi les porte-parole des principales associations économiques veulent attendre de notre Suisse…

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