Fin du sommet des Brics : Guterres discrédite l’ONU

2024-10-24 20:44:00

Ô b Les entrées sont-elles meilleures à Kazan que partout ailleurs ? Plus doux, plus crémeux, plus délicieux qu’en Suisse ? Le secrétaire général de l’ONU, Antonío Guterres, ne s’est pas rendu au Bürgenstock, où près de 60 États se sont réunis en juin dernier pour discuter des moyens de sortir de la guerre en Ukraine. Comme celui qui a déclenché cette guerre en premier lieu : le président russe Vladimir Poutine. Il continue de qualifier cette guerre, dans laquelle l’armée russe détruit le pays voisin depuis près de 980 jours, d’« opération militaire spéciale ».

Guterres et Poutine se rencontrent désormais à Kazan. Le plus haut représentant du droit international goûte les friandises tatares d’un méprisant du droit international. “Oui, c’est bon”, acquiesce-t-il. Quel cadeau pour Poutine ! D’autant plus que Guterres regarde les caméras avec confiance et fait dire à son porte-parole que c’est une « pratique courante » de se rendre au sommet des Brics. Après tout, des États importants se réuniraient à Kazan.

Une pratique courante consistant à réduire le droit international à l’absurdité ? Une pratique courante pour normaliser la guerre illégale que Poutine mène contre l’Ukraine avec sa visite à la table ronde du Groupe Brics en Russie ? Ce faisant, Guterres a discrédité l’ONU. Apparemment, il n’y trouve rien. Et il n’y pense pas du tout lorsque des États comme l’Iran, la Chine et la Russie bavardent ouvertement sur « l’Occident dictatorial », lorsqu’ils parlent hypocritement d’un « système démocratique et transparent » qui « promeut les droits de l’homme » et qu’ils utilisation au sein du groupe Brics.

Apparemment, il ne pense pas du tout au fait que l’Ukraine semble très en retard sur la protection des félins dans la déclaration finale. Il s’assoit là, se cure l’oreille et dit : « Nous avons besoin de paix. » Aucun dirigeant qui s’assoit à la table à Kazan, qui tape joyeusement du pied et écoute les sons de « Kalinka » au Kremlin de Kazan, ne condamne Poutine pour quoi. ce que le dictateur fait à l’Ukraine et aussi à son propre pays. Guterres ne le fait pas non plus, même s’il invoque la Charte des Nations Unies et l’intégrité territoriale de tous les pays. Il se prête donc au jeu de la propagande de Poutine et se laisse exhiber par les médias russes fidèles à l’État.

Guterres fournit aux États autoritaires qui se réjouissent du spectacle de Poutine la confirmation de tout ce que ces États disent déjà volontiers : l’Occident est fini. A Kazan, on montre ouvertement la porte à l’Occident. Et le seul représentant de l’Occident présent s’en accommode.



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