Le Premier ministre finlandais a mis sa menace à exécution, accusant Moscou d’orchestrer une “attaque hybride” en envoyant des migrants sans-papiers à la frontière.
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Une menace mise à exécution. Après s’être dit prête à fermer sa frontière avec la Russie, lundi 27 novembre, la Finlande a finalement annoncé qu’elle fermera son dernier poste frontalier encore ouvert avec la Russie dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 novembre. En cause : elle accuse Moscou d’orchestrer une “attaque hybride” en envoyant des migrants sans-papiers à la frontière. Le poste-frontière de Raja-Jooseppi restera ainsi fermé jusqu’au 13 décembre, a précisé la ministre de l’Intérieur finlandaise, Mari Rantanen.
Près de 1 000 demandeurs d’asile sans-papiers, notamment de Somalie, d’Irak et du Yémen, se sont présentés depuis début août à la frontière Est, longue de 1 340 kilomètres séparant les deux pays, selon les autorités finlandaises. “Le phénomène observé ces dernières semaines à la frontière doit cesser”a déclaré le Premier ministre finlandais, Petteri Orpo, mardi, notant que “la migration instrumentalisée en provenance de Russie s’est poursuivie”. “Parfois les décisions sont tout simplement irrationnelles”a de son côté réagi Alexandre Grouchko, vice-ministre des Affaires étrangères russe, cité par les agences russes.
Les demandeurs d’asile devront demander une protection “aux points de passage frontaliers ouverts pour le trafic aérien et maritime”c’est-à-dire les ports et aéroports, selon un communiqué du gouvernement.
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