Flambée de la coqueluche dans le canton de Neuchâtel: Six crèches touchées et deux enfants hospitalisés

Flambée de la coqueluche dans le canton de Neuchâtel: Six crèches touchées et deux enfants hospitalisés

Six crèches ont été touchées et deux enfants ont été hospitalisés. Le nombre de cas de coqueluche connaît une recrudescence dans le canton de Neuchâtel, principalement chez les jeunes enfants. Cependant, la maladie reste facile à traiter, selon les professionnels de santé. Les autorités cantonales se veulent rassurantes, soulignant le taux élevé de personnes vaccinées. Le Dr Laurent Kaufmann, médecin cantonal de Neuchâtel, explique : « (…) Avec un taux de vaccination aussi élevé, le germe circule difficilement. Il ne se propage que lors de flambées comme actuellement. (…) Les nourrissons sont la seule population vulnérable dans ce contexte, et il est donc important de les protéger. C’est pourquoi des messages sont transmis aux crèches et aux professionnels de la santé en contact direct avec les nourrissons. Nous encourageons tous les adultes en contact direct avec les nourrissons à vérifier leur statut vaccinal et à se faire vacciner si cela remonte à plus de 10 ans, si possible. De plus, il est recommandé aux femmes enceintes, quel que soit leur statut vaccinal, de se faire vacciner contre la coqueluche dès le deuxième trimestre. C’est cette vaccination pendant la grossesse qui protège déjà le nourrisson. »

Même si la coqueluche est facile à traiter, selon le Dr Laurent Kaufmann, ses symptômes sont difficiles à détecter. « Les symptômes de la toux de la coqueluche sont caractéristiques. On parle du cri du coq. Cependant, ces symptômes n’apparaissent que tardivement dans la maladie, après plusieurs semaines. Cela signifie que l’enfant peut tousser, propageant le germe avec une toux normale, avant de développer cette toux caractéristique. (…) »

Les complications chez les nourrissons et les enfants peuvent être des pneumonies, des apnées et des atteintes du cerveau. Toutes les informations sur la coqueluche sont disponibles sur le site du service de la santé publique.

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