Flambée d’une “maladie mangeuse de chair” au Japon: l’alerte rouge dans 27 départements de l’Archipel

Porter un masque dans les lieux publics ou en présence de personnes fragiles, éviter les contacts physiques et se laver les mains régulièrement. Toutes ces recommandations se rappellent évidemment à notre mauvais souvenir, pas si lointain, de l’épidémie de Covid-19. Et c’est encore le meilleur moyen, en l’occurrence, de se protéger de la flambée d’une “maladie mangeuse de chair” mortelle qui inquiète aujourd’hui le Japon, désormais en alerte rouge dans 27 des 47 départements de l’Archipel. Après avoir découvert, c’était l’été dernier, des formes sévères d’infections invasives à streptocoque A, le pays s’inquiète à présent d’une recrudescence, depuis le mois de janvier, du nombre de cas de ce syndrome grave du à des bactéries carnivores. Du jamais vu au Japon.

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S’il n’a pas fermé la porte à des négociations, rien en revanche n’indique jusqu’à présent que Benyamin Netanyahu compte changer son fusil d’épaule. En l’occurrence, non seulement les bombardements se poursuivent sans répit à Gaza. Mais le Premier ministre israélien se refuse toujours, par ailleurs, à ouvrir des corridors humanitaires pour la population civile. Et ce, en dépit de la pression internationale de plus en plus forte pour stopper ce désastre humain. Hier et pour la première fois depuis le début de la guerre, les Etats-Unis, alliés historiques d’Israël ont même annoncé un projet de résolution à l’ONU appelant à un “cessez-le-feu immédiat.

Face à une menace russe jugée de plus en plus inquiétante les dirigeants européens se réunissent aujourd’hui et demain en sommet à Bruxelles avec l’objectif de mieux armer l’Ukraine.
L’invitée de la rédaction : Sara Brimbeuf, responsable du Plaidoyer Grande Corruption et Flux Financiers Illicites à l’ONG Transparency International France.

La sécurité a été renforcée ce matin aux abords de plusieurs lycées d’Ile de France, après qu’un mail a été envoyé hier après-midi aux élèves de plusieurs établissements scolaires annonçant un attentat islamiste. L’auteur de ce message toujours recherché par les forces de l’ordre et qui dit vouloir agir au nom de Daesh a piraté l’espace numérique de travail des lycéens avant de proférer ses menaces de mort, accompagnées d’une vidéo de décapitation.

“Un coup de tonnerre politique”. Voilà comment le groupe communiste présentait le débat avant même qu’il ne débute tout à l’heure au Sénat. La chambre haute doit se prononcer sur le traité Ceta de libre échange entre l’Union européenne et le Canada, appliqué provisoirement depuis 2017 mais qui n’a jamais été ratifié complètement par la France. Et pour cause puisqu’il n’a jamais été soumis aux sénateurs. Il se trouve que les communistes ont rivalisé d’ingéniosité pour inscrire, dans leur propre temps parlementaire, ce projet de loi du gouvernement. Et grâce à l’appui annoncé de la droite, ils devraient parvenir à leur fin dans les minutes qui viennent.

Réunion de crise à l’Elysée hier soir. Emmanuel Macron recevait à dîner les cadres du gouvernement et de la majorité pour parler des mauvais sondages (à trois mois des européennes), mais aussi du dérapage attendu du déficit public (lequel nourrit un procès en “incompétence” budgétaire instruit par les oppositions). L’occasion de remettre le couvert avec certaines pistes déjà avancées par l’exécutif pour freiner les dépenses. Ou quand les finances publiques dans le rouge replacent la question des recettes fiscales au cœur du débat.

La France a accéléré sa baisse des émissions de gaz à effet de serre l’an dernier, en recul de 4,8%. “Un record” se félicitait hier le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. Alors il se trouve que ce matin était publié le baromètre annuel du Citepa (l’organisme chargé de réaliser l’inventaire de cette pollution carbone). L’occasion de trancher le débat récurrent entre le satisfecit du gouvernement d’un côté et les critiques des ONG environnementales de l’autre.