Agence de presse Xinhua | 14. 04. 2024
Une équipe d’évaluation du Fonds monétaire international (FMI) a annoncé samedi que le deuxième examen du programme de réforme du Ghana permettrait le déblocage de 360 millions de dollars américains pour le pays.
Selon un communiqué du FMI, les performances du Ghana enregistrées dans le cadre de ce programme ont été globalement solides, la plupart des objectifs quantitatifs ayant été atteints et des réformes clés ayant été mises en œuvre.
Le résultat positif de l’examen ouvrirait la voie au pays d’Afrique de l’Ouest pour qu’il puisse bénéficier des 360 millions de dollars prévus comme troisième tranche de décaissement au titre de la facilité élargie de crédit de 36 mois du FMI, a ajouté le communiqué.
“Des progrès notables ont également été réalisés dans des étapes clés de la réforme structurelle. Tout en jetant les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive, les politiques et les réformes des autorités visant à restaurer la stabilité macroéconomique et la viabilité de la dette génèrent déjà des résultats positifs”, a souligné le FMI.
Parallèlement, le ministre ghanéen des Finances, Mohammed Amin Adam, qui s’est exprimé lors d’un point de presse conjoint avec l’équipe d’évaluation du FMI et la Banque du Ghana samedi à Accra, la capitale ghanéenne, a déclaré qu’il était optimiste quant à la capacité du Ghana à conclure un accord avec tous ses créanciers en temps utile pour assurer le succès des réformes.
De son côté, Ernest Addison, gouverneur de la Banque centrale du Ghana, a réaffirmé la volonté du pays à continuer d’adhérer aux termes du programme du FMI pour atteindre les objectifs globaux fixés dans l’accord.
“L’inflation est passée de 54% en décembre 2022 à 25,8% en mars 2024, et à la banque centrale, nous prévoyons une stabilisation de l’inflation autour de 15% d’ici la fin 2024 malgré un récent ralentissement de la désinflation”, a-t-il ajouté.
Le Ghana a bénéficié d’un prêt de trois milliards de dollars du FMI depuis mai dernier pour sortir son économie de la tourmente, caractérisée par une inflation galopante, un gonflement de la dette publique, la volatilité des taux de change et un coût de la vie élevé.