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Forlì flâne aussi à Carnera: le rêve de promotion s’évanouit pour Udine

Forlì flâne aussi à Carnera: le rêve de promotion s’évanouit pour Udine

2023-06-07 20:54:00

UDINE. Old Wild West Udine perd à domicile face à Forlì 65-83 et met un terme à une saison qui a mal commencé et se termine comme elle a commencé.

Pour la gloire convoitée il faudra en reparler à partir de septembre, en espérant que le tonneau pris en ces mois de mauvais choix, de bonne volonté mais de nombreuses défaites, ne sera pas entendu et incitera ceux qui mettent l’argent à en mettre moins .

Parce qu’on est toujours là, le basket se fait avec de l’argent. Forlì gagne parce qu’il le mérite, c’est plus une équipe, il est mieux entraîné, il a gagné la saison régulière et maintenant la Serie A se jouera contre Crémone.

Première remarque : la courbe en face du Secteur D est vide. Aux côtés des supporters de Forlì, jumelés avec ceux de Trieste, très visibles, surveillés de près par la Police. Coussin de protection ? Non, ce sont des vides « frioulans » : quelque chose d’inimaginable dans les deux saisons précédentes et qui devrait faire réfléchir.

En attendant, pour prolonger la série, Udine doit bien commencer. “Trieste, Trieste” chante les habitants de Forlì, tandis que l’Apu court, marque, écrase. Le problème, c’est qu’il le fait à peine 4 minutes puis Pollone et Valentini, avec deux torpilles chacun et le défenseur à trois mètres, et un Gazzotti en béton d’en bas plus que Terry, font monter les décibels des supporters romagnols : 11-20 en le quart médian pour les invités qui peuvent clôturer la série.

Unieuro c’est plus une équipe, il n’y a rien à faire, il joue par cœur, et pour couronner le tout les deux américains sont toujours muets. Il termine également avec 13 points de retard sur l’Apu. Pourtant le public incite, y croit, veut un sacré bien à cette équipe malgré la saison bégayante. Quelque chose se passe sur cette vague : Gentile reprend l’équipe. Il emmène Pellegrino avec lui et enfin une défense. Fin du premier quart-temps : 21-25. Le saignement s’est arrêté. Mais 25 points pris, c’est trop. Résolument.


L’incendie, cependant, s’apaise dans un amen. En bref : l’entraîneur Martino, jeune mais expérimenté, fait jouer son équipe comme sur des roulettes et les résultats se voient avec Pollone, un suiveur, qui monte en étoile. Cela se passe dans une vraie équipe. Le plus : c’est le secret des vrais. Adrian marque sur trois pour porter le score à 33-22 après que 5 joueurs aient passé le ballon. “On veut 5 ultras sur le terrain” : voici la banderole du Secteur D.


Finetti jette ses bras autour. Plage : 45-32. Forlì tire mieux sur trois qu’Udine sur la ligne : faut-il en rajouter ? Briscoe, toujours un corps étranger à l’équipe, Terry n’a pas reçu. Nous avons besoin d’un sauvetage, d’un incendie, de quelque chose. Nous devons faire marche arrière. Finetti essaie avec Nobile et Palumbo sur le terrain. Et Briscoe sur le banc se disputant toujours avec Martelossi : un génie (pas Martello). Carnera est un baril de poudre, il en faut peu pour y mettre le feu. AleGent s’en charge, inscrivant deux lancers francs de suite, puis Gaspardo arrive : 40-45. Terry se réveille. La défense est là, Gaspardo tente d’apaiser Adrian. Nous avons besoin de continuité maintenant. Triple de Monaldi. Un autre triplé. Le jeu est désormais beau et Udine s’est replongé dedans avec un tir à trois points de Palumbo qui vaut moins 1, 55-56, en fin de troisième quart-temps. Sans Briscoe, l’APU est un autre APU, qu’on le veuille ou non.

Il est temps de rouvrir la série, même émotionnellement. Carnera est une pagaille. Mais Udine ne tire pas la flèche car Unieuro, après avoir encaissé coup sur coup, relance avec Sanford et un joker de Pollone ferme effectivement les comptes avec un triplé (15 pour le Romagnol) de l’Américain : 71-59.

A l’épreuve de force, les USA de l’Unieuro, alors que Briscoe le regardait depuis le banc, ont décidé du match. Et il a coûté peut-être la moitié de l’Américain voulu par Boniciolli en septembre au point d’écarter Logan. Ingénieux mis à part, ça s’est terminé comme ça aurait dû se terminer : Forlì méritait la qualification.

Chez les hommes, il n’est pas plus fort qu’Udine, mais il est mieux entraîné. L’équipe de Pedone avait un jeton à jouer et l’a jeté au vent lors du premier match à Forlì. « Qui ne saute pas un Trieste », chante Carnera. Petite consolation en attendant un derby. Le rideau tombe sur la saison des autocollants et de la rafale d’erreurs qui a commencé en juin et s’est terminée par le choix d’un jeune coach pour coacher l’album Panini.

Nous espérons qu’il servira de leçon pour l’avenir. Car à Udine, la passion du basket, comme l’a démontré Carnera le mercredi 7 juin, ne s’estompe pas après une mauvaise année. Remerciant toujours le président Pedone qui a mis trois millions dans l’assiette. Et le dépensier a toujours raison. —

OLD WILD WEST UDINE – UNIEURO FORLI’ 65 – 83

21-25, 32-45, 55-56

OLD WILD WEST UDINE Gentile 25, Palumbo 7, Gaspardo 9, Briscoe 4, Esposito 2, Nobile 2, Pellegrino 4, Monaldi 8, Terry 4. Non inscrits : Antonutti, Dabo et Fantoma. Entraîneur Finetti.

UNIEURO FORLI’ Sanford 16, Cinciarini 12, Gazzotti 4, Valentini 18, Adrian 8, Pollone 15, Ndour, Radonjic, Penna 10, Bienvenue. Entraîneur Martino.

Arbitres Dori de Venise, Foti de Milan, Maschio de Florence.

Note Old Wild West : 21/42 au tir à deux points, 4/16 à trois et 11/19 aux lancers francs. Forlì : 13/29 pour les tirs à deux points, 13/29 pour les tirs à trois points et 15/35 pour les lancers francs. Aucun out pour 5 fautes.



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