2024-04-18 23:57:00
L’agression sur Internet ainsi que l’autodestruction récurrente et toujours stupide de nombreuses célébrités et non-célébrités soulèvent une question : pourquoi les gens s’infligent-ils cela, surtout quand ils le font réellement ? Non sont des trolls ? Sont-ils vraiment là pour ça ? forcé et si oui : par qui ?
L’auteur et expert du Web social Max Read a écrit en 2020 qu’il avait trouvé une réponse dans le livre de Richard Seymour « The Twittering Machine ». La revue ajoute quelques réflexions intelligentes au discours courant selon lequel les sociétés de médias sociaux utilisent des algorithmes pour manipuler notre cerveau et nous inciter à faire défiler constamment. Seymour tente d’expliquer psychanalytiquement notre avidité pour les écrans de téléphones portables – en utilisant l’instinct de mort. En d’autres termes : c’est nous-mêmes qui connectons les appareils vouloir. Pour s’oublier, échapper à la vie analogique, mais surtout au passage tortueux du temps analogique.
Cela semble ésotérique et, à certains endroits, c’est le cas. Mais le texte constitue une tentative de regarder au-delà des simples schémas explicatifs technico-biologiques tels que les « schémas sombres » et la « manipulation » à travers la secte behavioriste des programmeurs de la Silicon Valley. La critique du livre a été rédigée au plus fort des gesticulations politiques sauvages lors des restrictions liées au Corona en 2020 (cette phase était encore plus explosive et brutale aux États-Unis qu’en Allemagne en raison du débat sur Black Lives Matter et de la violence dans les rues). Mais la question fondamentale posée par le critique Read et l’auteur Seymour demeure encore aujourd’hui le déclin des réseaux sociaux pertinent : Et si nous aimons les écrans simplement parce qu’ils nous engourdissent pour nous éviter nous-mêmes ?
Le livre de Seymour suggère quelque chose de pire chez nous, leurs interlocuteurs sur Twitter et Facebook : que nous voulons perdre notre temps. Même si nous pouvons nous plaindre, nous trouvons satisfaction dans des arguments circulaires et sans fin. Que nous tirions une sorte d’épanouissement des débats fastidieux sur la « liberté d’expression » et « l’annulation de la culture ». Qu’on cherche l’oubli dans le discours
Pour être plus précis, il ne s’agit pas du tout de « réalité », mais de temps, de vie :
Seymour compare la Twittering Machine au chronophage, « un monstre qui mange le temps ». On s’y livre “à cause de ce qu’il y a de décevant dans le monde des vivants”
Le fait est que la vie fatigue tellement de gens qu’ils préfèrent se promener et pagayer comme un moindre mal. L’essentiel est de ne pas passer du temps dans le monde analogique. Et parce que cette idée soulève des questions inconfortables sur nous-mêmes, elle est bien plus effrayante que l’histoire de l’escroc super manipulateur de Californie.
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