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François Legault réagit à la comparaison avec Jean Chrétien et Jean Charest

François Legault réagit à la comparaison avec Jean Chrétien et Jean Charest

François Legault trouve insultant d’être comparé aux anciens premiers ministres Jean Chrétien et Jean Charest par le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon, qui l’accuse de reprendre leurs arguments contre la souveraineté.

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“D’abord, se faire appeler Jean Charest, est-ce qu’il y a quelque chose de plus insultant que ça !”, a déclaré le premier ministre en répondant brièvement à un journaliste après avoir quitté le Salon bleu, mardi.

“Il a même dit Jean Chrétien, quand même”, a ajouté le chef caquiste en continuant son chemin.

Quelques minutes plus tôt, Paul St-Pierre Plamondon lui avait demandé en chambre de confirmer si le budget de la première année d’un Québec souverain, qui est une mise à jour de celui présenté par M. Legault en 2005, “est valide et crédible”.

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“Les vieilles chicanes”

“Eh bien, c’est ça. Il y a un parti qui veut retomber dans l’ancienne querelle qui a duré 50 ans avant la CAQ : le PQ contre le Parti libéral”, a rétorqué le premier ministre.

Cependant, selon M. Legault, “les Québécois ont évolué”. Le fait qu’ils aient mis fin à l’alternance entre le PQ et le Parti libéral en portant la CAQ au pouvoir est la preuve de cela, a-t-il laissé entendre.

“Les vieilles chicanes… Moi la Présidente. C’est l’expression de Jean Chrétien. Je ne sais pas quoi ajouter”, a répliqué le chef péquiste.

“Quand le chef du Parti Québécois m’insulte, il insulte une majorité de Québécois […] pour qui ce n’est pas une priorité de tenir un référendum sur la souveraineté”, s’est défendu M. Legault.

Deux figures du camp du NON

La semaine dernière, Paul St-Pierre Plamondon avait comparé François Legault à une autre figure du camp du NON de 1995, à savoir l’ancien premier ministre libéral Jean Charest, ce que ce dernier n’a visiblement pas apprécié. Ironiquement, MM. Charest et Legault avaient participé à l’inauguration du complexe hydroélectrique de la Romaine une semaine plus tôt. Le premier avait été invité par le second, qui lui avait réservé des éloges.

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