Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a déclaré que les frappes américaines et britanniques contre les rebelles yéménites Houthis, responsables de plusieurs attaques de navires en mer Rouge ces dernières semaines, sont “limitées, nécessaires et proportionnées”.
“Malgré les avertissements répétés de la communauté internationale, les Houthis ont continué de mener des attaques en mer Rouge, cette semaine encore contre des navires de guerre britanniques et américains. Cela ne peut pas durer (…) Nous avons donc pris des mesures limitées, nécessaires et proportionnées en état de légitime défense”, a-t-il déclaré dans un communiqué.
Ces frappes aériennes ont été menées sur la capitale du Yémen, Sanaa, et sur d’autres villes d’Hodeida et de Sadaa, contrôlées par les rebelles, a affirmé vendredi la chaîne de télévision des Houthis, Al-Massirah.
Des correspondants de l’AFP dans ces trois villes ont dit avoir entendu plusieurs explosions.
L’opération américano-britannique a été menée “en réponse directe aux attaques sans précédent des Houthis sur des navires internationaux en mer Rouge”, a affirmé Joe Biden dans un communiqué, évoquant une action “défensive”.
Le président américain a en outre averti qu’il “n’hésiterait pas” à “ordonner d’autres mesures” si nécessaire pour protéger l’Amérique et le commerce international.
Les frappes ont impliqué des avions de combat et des missiles Tomahawk, ont indiqué plusieurs médias américains. Elles ont bénéficié du “soutien” de l’Australie, du Bahreïn, du Canada, et des Pays-Bas, a précisé la Maison Blanche.
Le chef des rebelles du Yémen, Abdel Malek al-Houthi, avait menacé jeudi de riposter à toute attaque américaine en mer Rouge par des opérations encore “plus importantes” que celle, particulièrement lourde, datant de mardi.
18 drones et trois missiles avaient alors été abattus par trois destroyers américains, un navire britannique HMS Diamond et par des avions de combat déployés depuis le porte-avions américain Dwight D. Eisenhower.