Frédéric Michel, conseiller en communication du président français Emmanuel Macron, arrive avant une réunion du cabinet dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de la signature du traité de l’Elysée, pour sceller la réconciliation entre la France et l’Allemagne de l’Ouest, 18 ans après la Seconde Guerre mondiale lors de la présidentielle Palais de l’Elysée à Paris, le 22 janvier 2023. La date des retrouvailles est hautement symbolique : soixante ans jour pour jour après que Charles de Gaulle et Konrad Adenauer ont signé le traité de l’Elysée, qui « a marqué la fin de décennies, voire de siècles, de luttes acharnées ». rivalités et guerres sanglantes”, écrivent les deux dirigeants dans une tribune publiée par le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung et le Journal du dimanche français. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)
LUDOVIC MARIN / AFP
Frédéric Michel, conseiller en communication du président français Emmanuel Macron, arrive avant une réunion du cabinet dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de la signature du traité de l’Elysée, pour sceller la réconciliation entre la France et l’Allemagne de l’Ouest, 18 ans après la Seconde Guerre mondiale lors de la présidentielle Palais de l’Elysée à Paris, le 22 janvier 2023. La date des retrouvailles est hautement symbolique : soixante ans jour pour jour après que Charles de Gaulle et Konrad Adenauer ont signé le traité de l’Elysée, qui « a marqué la fin de décennies, voire de siècles, de luttes acharnées ». rivalités et guerres sanglantes”, écrivent les deux dirigeants dans une tribune publiée par le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung et le Journal du dimanche français. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)
POLITIQUE – Frédéric Michel, qui était depuis septembre 2022 responsable de la communication d’Emmanuel Macron, a annoncé ce jeudi 14 décembre qu’il quittait ses fonctions après 15 mois à l’Élysée pour rejoindre MCH Group, un groupe suisse de marketing direct, opérateur de grands salons d’art contemporain.
« Cela a été un vrai honneur de travailler pour le président Macron »a déclaré le conseiller spécial communication et stratégie du chef de l’État sur sa page Linkedin.
À son arrivée au poste de conseiller, Frédéric Michel avait synthétisé son rôle dans une formule qui est restée : « Je suis là pour faire le legacy du Président. ».Un des anglicismes dont il aime ponctuer ses phrases, ici pour désigner l’héritage, celui de dix années de mandat d’Emmanuel Macron. Un objectif qu’il n’atteindra donc pas.
« Difficile “, plus ” gratifiant »
« Cela a été souvent difficile, qu’il s’agisse des affaires nationales ou internationales, mais aussi extrêmement gratifiant de travailler auprès d’un tel leader et contribuer à promouvoir des réformes si nécessaires, gérer des crises internationales »a déclaré celui qui, à la présidence, a traversé la crise sociale et politique liée à la retraite à 64 ans, les émeutes urbaines de l’été, les affres de la majorité relative ou encore les conflits en Ukraine et entre Israël et le Hamas.
Un message d’adieu en anglais, clin d’œil à son parcours professionnel qui s’est essentiellement déroulé dans le monde anglo-saxon, dans les sphères du New Labour de l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair puis comme lobbyiste auprès du groupe News Corp du magnat australien des médias Rupert Murdoch.
À l’Élysée, le conseiller en communication qui n’était pas un proche de la première heure d’Emmanuel Macron a parfois été critiqué, dans le camp présidentiel, par certains qui le jugeaient déconnecté de la politique française.
Frédéric Michel, 51 ans, deviendra le 1er janvier directeur de la communication et vice-président de MCH Group, une société internationale qui organise, entre autres, la grande foire Art Basel de Bâle, où se trouve son siège.
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