Froide revanche rouge et blanc : l’Atlético passe devant Valence

Froide revanche rouge et blanc : l’Atlético passe devant Valence

2024-01-29 01:06:00
TAB j22-atletico-valencia-liga23/24 Chronique 4 Près de cinq mois se sont écoulés, mais la blessure de l’orgueil rouge et blanc est toujours ouverte. Aucune équipe cette saison n’a autant rougi l’Atlético de Madrid que ce groupe de chiots en ce lointain après-midi d’été à Mestalla. C’est maintenant l’hiver et la vie a changé. L’Atlético sourit à nouveau, même si, néanmoins, dans un coin de son psychisme, il souffre encore de la critique adolescente de Valencia de Baraja ; une équipe qui a été condamnée à souffrir encore un an pour maintenir la catégorie et qui maintenant, se taisant devant tout le monde, regarde vers l’Europe sans aucun complexe. Peut-être pour compenser, peut-être parce qu’il connaît comme personne le danger de l’imberbe Valence, l’Atlético laisse derrière lui l’avarice, la peur des récents matchs contre Séville et Grenade, et se montre courageux dès le début. La ligne de trois milieux de terrain est particulièrement habile – l’origine, en bref, du bien ou du mal de chaque équipe de football. Koke ordonne, domine depuis le maintien de la position centrale, calme le coéquipier à côté de lui : s’il lui donne le ballon, il est sûr qu’il ne le perdra pas. De Paul, d’ailleurs, ancien de Valence, vit son meilleur moment en rouge et blanc : il ne ménage aucun effort, va toujours en appui et est capable de briser les lignes au volant ; une vertu peu courante parmi ses pairs. Le dernier maillon du milieu de terrain est Pablo Barrios – Simeone a eu le courage de l’aligner après sa récente erreur en Coupe –, un garçon qui a suffisamment de qualités pour changer le cours du jeu. L’Atlético profite de la joie de ce trio. Lino et Molina peuvent partir du haut des ailiers, Griezmann reçoit encore et encore au milieu de terrain et donc les locaux sont proches de marquer tôt. Seul Mamardashvili, et son talent inné entre les bâtons, a refusé le but à l’attaquant français après une belle triangulation de Barrios et Depay à l’intérieur de la surface étrangère. Erreur et punition Pendant ce temps, Valence ne semble pas trop mal à l’aise, murée autour du but de son gardien géorgien. Le duel approche de l’intermède et, même s’il a à peine exploré le terrain rival, il ne montre aucun signe de désespoir. Il est vrai que la tempête a réussi à s’apaiser ; Cela a endormi l’Atlético, le Metropolitano et la moitié de l’Espagne dans leurs maisons. Cependant, dans le dernier jeu de la première mi-temps, il commet une grossière erreur devant un bourreau froid : les hommes de Baraja accordent un tour à Griezmann au milieu de la transition offensive, il voit le galop de Lino et lui sert une belle passe longue, si délicate que le Brésilien n’a pas eu à modifier d’un seul coup l’accélération de sa carrière et, dans le face-à-face, il a marqué un faible contre le géant de Tbilissi. Lino le célèbre avec rage devant la stupéfaction de ses anciens supporters, qui, depuis le secteur où ils se trouvent dans le stade sportif, consacrent une insulte ou une autre à la mère de leur ancien joueur. Le tout jeune Valencia est désormais obligé de proposer quelque chose de différent. Il n’a commis une erreur qu’une seule fois et il l’a payé très cher : il doit se mettre au football s’il veut gagner du terrain sur cette place hostile. En effet, il entre sur le green en seconde période avec des intentions renouvelées et même Javi Guerra met Oblak en difficulté avec un tir lointain qui rebondit diaboliquement avant de se heurter aux gants du gardien slovène. C’est pourtant l’occasion d’un mirage, d’une oasis, et ceux de Baraja rentrent vite dans leur coquille. Actualités connexes Football standard Pas d’Atlético – Valence, statistiques du match Tous les chiffres et données du match de Ligue Atlético – Valence, lors de la 22ème journée. Bien sûr, la faute de ce retour au refuge est motivée par la faim des rouges et des blancs. C’est une équipe têtue qui essaie de ne pas se laisser baisser en intensité : elle tend tellement la corde à Valence qu’au moment du match, elle décide du match. Depay culmine sur un centre très fort de Molina, qui à son tour avait reçu une excellente ouverture d’un Koke, véritablement, en état de grâce. Le but tue les visiteurs, qui sont également sauvés d’un penalty par le VAR –Gayà touche le ballon dans son combat avec Molina–. Et quand ils s’approchent avec plus de doutes que de courage dans le domaine sportif, Reinildo, pour sa première titularisation depuis sa grave blessure, les repousse avec suffisance. Le Métropolitain en profite alors, il se sent déjà vainqueur, il scande les noms de ses héros et pousse un soupir de soulagement après le retour de son équipe aux positions de la Ligue des Champions.


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