2024-04-21 10:00:46
Plein d’enfer présenter un album qui sonne comme Full Of Hell, mais d’une manière ou d’une autre, ce n’est pas le cas. Encore des questions ? En fait, le successeur de « Garden Of Burning Apparitions » (il y avait entre-temps des enregistrements communs avec Primitive Man and Nothing) devrait sonner un peu plus utile à la chanson, sans pour autant ignorer complètement l’apparence familière et rauque. Et c’est comme ça « Bonheur coagulé » aime être complètement foutu, mais permet également des moments presque accrocheurs entre les deux. Attention, l’accent est mis sur « presque ».
Des morceaux comme « Vacuous Dose » sont presque accrocheurs. Bien sûr, Dylan Walker lance son habituel vomi brutal, et le groupe, qui n’a fait que se renforcer après l’enregistrement du quintette, est chaotique et fou dans les couplets. Cependant, le quasi-refrain permet des moments anthémiques et d’un noir profond qui ne sont que peu éloignés du chant clair de Kvelertak. « Transmuting Chemical Bonds » surprend également avec des éléments punk hardcore avant de passer au metalcore brut à la Zao. Même le test d’ouverture du rage « Half Life Of Changelings » montre quelques traits hypnotiques dans son sprint incessant.
Dans une mer de coups de cou courts et précis, « Bleeding Horizon » est l’épopée maudite et déformée. Full Of Hell passe plus de six minutes sur cet acte insensé, vivant avec une lourdeur de plomb et un leader qui vomit de manière tout aussi colérique, presque écumante. Cette lourdeur de plomb apparaît à nouveau dans la finale « Malformed Ligature », qui est environ deux fois moins longue, mais qui est à plusieurs reprises démantelée et détruite par des attaques frontales. La terreur psychologique se concrétise étrangement et trouve une suite bruyante dans « Fractured Bonds To Mecca ». Ici, les choses sont aussi bruyantes, déformées et brisées que dans le meilleur des temps, jusqu’à ce que le dernier nerf commette le hara-kiri.
Bien sûr, « Coagulated Bliss » n’était pas un album radio-friendly, ce qui serait encore mieux. C’est juste que le feu continu, volumineux et bruyant, subit une ou deux interruptions agréables. Des moments anthémiques suggérés, un peu plus de noyau et un destin brutal trouvent ici plus qu’assez d’espace pour faire tourner complètement la roue proverbiale. Full Of Hell semble en fait investir davantage dans les chansons individuelles, ce qui leur convient très bien. Du metalcore primal brut au noise rock en passant par le sludge grind, tout va comme un gant ici – une surprise positive de négativité.
Note : 8/10
Disponible à partir du : 26 avril 2024
Disponible via : Activités en cercueil fermé (membrane)
Site web: www.fullofhell.com
Facebook: www.facebook.com/fullofhell
Catégorie: Magazine, Critiques
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