Des familles entières ont été bombardées. Les tentes des déplacés ont été visées. Plus de 40 martyrs, dont des enfants et des femmes, et des dizaines de blessés, rien que dans la matinée.
Dans une tente de déplacés à l’ouest de Khan Younis, l’endroit a été soudainement bombardé. Les cris des enfants ont déchiré l’air.En quelques secondes, le sang a coulé sur un terrain déjà gravé des noms des victimes plus que de ceux des survivants.
L’Aïd, pour nous, n’est pas seulement une occasion religieuse. C’est une pause pour l’âme dans un temps chargé de douleur, un moment de lumière dans un long tunnel d’obscurité. L’Aïd signifiait revenir aux choses les plus simples de la vie : un baiser sur le front d’une mère,le rire d’un enfant avec des chaussures neuves,une étreinte entre voisins qui s’étaient réconciliés.
Dès l’aube, les nouvelles sont arrivées de toutes parts : des roquettes sur Rafah, des bombardements à Deir al-Balah, un massacre à Khan Younis. Une maison s’est effondrée sur ses habitants.Une tente s’est transformée en un cratère rempli de rêves brisés. L’écran de mon téléphone n’a pas cessé, les noms des martyrs défilent comme les vagues d’une mer en tempête qui ne s’apaise jamais. les voix des mères hurlent dans les messages vocaux ; les gémissements des blessés, l’halètement des ambulanciers, les pleurs des enfants qui ont tout perdu en quelques secondes.
Autrefois, nous attendions l’Aïd avec impatience. Même pendant les années les plus dures du blocus,il y avait encore de la place pour la vie. Nous nous habillions bien,préparions des biscuits,cousions des vêtements pour les petites filles,chantions des chansons d’enfance,accrochions des décorations simples et cachions la douleur pour que nos enfants ne voient pas notre peur. Mais maintenant ? Nous cachons la vérité pour qu’ils ne comprennent pas davantage. Nous craignons leurs petites questions : « Maman,l’Aïd est-il mort ? »,« Pourquoi dieu ne nous protège-t-il pas pendant l’Aïd ? »,« pourquoi sommes-nous les seuls à être tristes ? » Et nous n’avons pas de réponses.L’Aïd aurait dû être une pause pour la joie, un petit espace au cœur de l’enfer pour nous dire : « Nous sommes encore vivants. » mais à Gaza, il s’est transformé en une nouvelle occasion de deuil, une autre raison de douter que la vie nous offrira un jour un moment normal comme celui des autres. Ailleurs dans le monde, les gens portent des vêtements blancs, échangent des salutations, vont dans les parcs, publient des photos colorées. Mais à Gaza, nous portons des linceuls, nous échangeons des nouvelles des morts et nous nous asseyons en silence à côté des tombes. Personne n’échange de salutations. Pas de vêtements neufs. Pas de visites familiales. Les enfants de Gaza demandent : « Allons-nous fêter aujourd’hui ? » et les mères ne savent pas quoi dire. Elles ont peur de mentir. Peur de tuer leur espoir. Ou de faire une promesse qui pourrait être bombardée à tout moment.Les larmes ne s’arrêtent pas, mais dans les yeux de nombreuses mères, elles se sont asséchées. Elles se sont transformées en un silence pesant,en de longs regards vers le ciel.Dans chaque maison, une histoire inachevée.Dans chaque rue, des vêtements de l’Aïd tachés de poussière et de sang. Et dans chaque cœur, un seul désir : qu’un jour passe sans funérailles. L’Aïd al-Fitr ici n’est rien d’autre qu’un souvenir de plus dans la longue liste de jours volés. Gaza,la Gaza qui autrefois se réjouissait malgré tout,ne connaît plus la joie. La Gaza qui feignait, riait, chantait et célébrait l’Aïd dans les ruelles a perdu sa capacité à jouer la comédie.
#Journal #Gaza #dure #fin #du #Ramadan #sous #les #bombes #nous #ne #pouvons #plus #nous #réjouir
L’Aïd à Gaza : Un temps de deuil sous les bombes
Le texte décrit la situation tragique et déchirante vécue à Gaza, en particulier pendant la période de l’Aïd. Les bombardements incessants ont transformé ce moment de fête en une période de deuil et de désespoir.
Les horreurs de la guerre
Des familles entières ont été bombardées, les tentes de déplacés visées.
Seulement le matin, plus de 40 martyrs, dont des enfants et des femmes, et des dizaines de blessés ont été comptés.
À Khan Younis, une tente de déplacés a été bombardée, causant la mort et la souffrance des enfants.
Les nouvelles des attaques arrivent de partout : roquettes sur Rafah, bombardements à Deir al-Balah, massacre à Khan Younis.
Des maisons s’effondrent sur leurs habitants, les tentes se transforment en cratères.
L’Aïd transformé en deuil
Autrefois, l’Aïd était une occasion de joie et de célébration, malgré le blocus.
Aujourd’hui, l’Aïd est associé à la mort et au deuil.
Les enfants posent des questions difficiles, auxquelles les mères ne savent pas répondre.
À Gaza, les gens portent des linceuls, échangent des nouvelles des morts et se recueillent auprès des tombes.
Les enfants demandent : « Allons-nous fêter aujourd’hui ? »
L’espoir semble avoir disparu.
Tableau récapitulatif : L’Aïd à Gaza vs. Ailleurs
| Aspect | À Gaza | Ailleurs dans le monde |
| ———————– | —————————————– | —————————————————– |
| Événements | Bombardements, deuil, souffrance | Fête, célébrations, joie |
| Tenues | Linceuls, vêtements tachés de sang | Vêtements neufs, couleurs vives |
| Activités | Recueillement aux tombes, silence | Échanges de vœux, visites familiales, parcs |
| Sentiment dominant | Désespoir, tristesse, peur | Joie, espoir |
FAQ
Qu’est-ce qui se passe à Gaza pendant l’Aïd ? Gaza est sous les bombes, l’Aïd est marqué par les bombardements et endeuillé.
Comment l’Aïd est-il différent à Gaza par rapport au reste du monde ? À Gaza, l’Aïd est une occasion de deuil, tandis qu’ailleurs, c’est une fête.
Pourquoi les enfants de Gaza posent des questions difficiles ? Ils se demandent pourquoi ils ne peuvent pas fêter l’Aïd et pourquoi ils souffrent.
* Qu’est-ce que les mères de Gaza ressentent ? Elles ressentent du désespoir et n’ont plus d’espoir.