Le 7 octobre à 3 h 21, le téléphone du major Aharon Haliva a sonné. Haliva, le chef de l’AMN, l’agence de renseignement la plus grande et la plus dotée du budget d’Israël, était alors en vacances à Eilat. Lors d’un bref appel téléphonique, l’assistant de Haliva a informé le général des événements étranges dans la bande de Gaza. alerte dans la cellule d’écoute 8200, n’a pas décroché le téléphone de sa propre initiative. Le responsable de l’AMN s’est rendormi.
Même une demi-heure plus tard, lorsque le chef d’état-major, Herzi Halevi, a eu la même conversation fatidique en pleine nuit avec le chef de l’AMT, le général de division Oded Basiouk, et le général de division du commandement sud Yaron Finkelman, un vieux Haliva. “Pourquoi n’y a-t-il pas quelqu’un d’AMAN ici ?”, a demandé Halevi aux personnes présentes au bout du fil. Ils n’avaient pas de bonne réponse à la question.
“Aman n’était pas présent à l’événement”, a déclaré une source au sein de Tsahal, lorsqu’on lui a demandé de décrire cette nuit. AMAN n’était pas présent à l’événement, même dans tous les mois qui ont précédé l’attaque surprise du Hamas. Les services de renseignement étaient aveugles sur tout ce qui concerne le grand plan concocté par Yahya Sinwar pendant au moins deux ans. Le prix de cet aveuglement s’est avéré. être insupportable.
Haliva est un officier difficile à ignorer. Charismatique, intelligent, maître de la politique organisationnelle et a des relations dans le monde des médias. Mais d’un autre côté, il y a aussi un personnage qui est perçu dans l’armée comme arrogant et arrogant, le type de commandants que personne ne veut réveiller au milieu de la nuit.
Pas besoin d’une commission d’enquête pour comprendre qu’Haliva est l’un des principaux responsables du défaut du 7 octobre. A son honneur, il est l’un des premiers à assumer sa responsabilité personnelle, dans un discours qu’il a prononcé peu après Black Sabbath. La décision difficile de démissionner de son poste doit également lui être attribuée. Il montre la voie aux autres responsables, dont le chef de cabinet et le Premier ministre.
Haliva va désormais s’occuper de ses préparatifs pour la commission d’enquête, et Aman pourra panser ses blessures sans lui, s’interroger et tirer des conclusions pour l’avenir, sans le poids d’Haliva. C’est le premier pas vers la fusion des. grande crise de confiance entre l’armée et les citoyens.
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