2024-02-21 00:12:12
Grâce à un bon premier tiers, Genève a battu le Suédois Skelleftea 3-2. C’est l’aboutissement d’une structure ciblée.
L’année 2009 est devenue une étape importante dans l’histoire du hockey sur glace suisse. C’est l’année où les Lions du ZSC remportent la Ligue des champions de hockey en finale contre l’équipe russe du Metallurg Magnitogorsk. L’équipe zurichoise a célébré son triomphe lors d’un match à domicile qui s’est déroulé à Rapperswil-Jona. La qualification finale a été une telle surprise que le Hallenstadion, stade des Lions à l’époque, était occupé et indisponible à court terme.
Mardi soir, Genève/Servette a fait pareil que Zurich. Avec une victoire sur l’équipe suédoise de Skelleftea, l’équipe genevoise a été sacrée championne d’Europe. Leur qualification pour la finale de cette année était presque aussi surprenante que celle de Zurich il y a quinze ans. C’était la première fois depuis la relance de la compétition en 2014 qu’une équipe suisse se qualifiait pour la finale. Le HC Davos et Fribourg-Gottéron avaient atteint les demi-finales à deux reprises et ont été battus par Frölunda Göteborg. Sinon, les représentants suisses partaient régulièrement plus tôt.
Les équipes gagnantes sont toujours venues soit de Suède (5 fois), soit de Finlande (2 fois). Les équipes russes de la Ligue continentale de hockey ne participaient plus à la compétition avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. Le prix en argent d’un total de 2,5 millions de dollars n’est pas assez lucratif. Le gagnant reçoit un chèque de 240 000 $. Vous ne pouvez pas générer beaucoup plus que le sinistre zéro noir. Si Servette n’avait pas atteint la finale, la participation aurait été une perte pour la Suisse romande en raison des frais de voyage élevés.
La participation est plus importante que l’argent
Dans la Ligue des champions de hockey, participer est en fait encore plus important que gagner, du moins en termes de réussite économique. Afin d’augmenter la valeur sportive de la compétition, la ligue a réduit cette saison le nombre de participants de 44 à 24 équipes et a mis en place un nouveau mode. Les organisateurs espéraient que cela attirerait un peu plus d’attention et de prestige.
Il y a encore un an, Genève ne faisait pas partie des adresses phares du hockey sur glace suisse. L’année dernière, le club a remporté son premier titre de champion au cours de sa 118e année d’existence. Cela a déclenché une véritable euphorie du hockey sur glace dans la ville la plus internationale de Suisse. Le public genevois, habituellement éloigné, a emboîté le pas. Les 7 235 places pour le match final ont été vendues en quelques minutes. Les Vernets, le stade vieillissant de Genève, sont redevenus un lieu où l’on aime s’exhiber.
Le Canadien Chris McSorley a remis Genève/Servette sur la carte nationale du hockey sur glace de haut niveau au début des années 2000 avec l’aide de l’américain Anschutz Entertainment Group. Servette a atteint la finale à trois reprises sous McSorley, mais a toujours perdu. Le club n’a réalisé sa véritable percée qu’après l’implication de la fondation du fondateur de Rolex, Hans Wilsdorf, qui a généreusement soutenu le sport genevois et investi beaucoup d’argent dans des étrangers coûteux tels que les champions olympiques et champions du monde finlandais Sami Vatanen, Valtteri Filppula et Teemu Hartikainen.
Deux hits avec la même exclusion
Sous la nouvelle direction, Servette est progressivement passé du statut d’outsider à celui de club de premier plan du hockey sur glace suisse. En championnat national, Genève/Servette n’a pas encore vraiment trouvé son rythme cet hiver. Avant les six derniers matchs de qualification, Genève n’est qu’à la 8ème place et se bat toujours pour une qualification directe en barrages.
À l’échelle internationale, l’équipe entraînée par Jan Cadieux montre toutefois habituellement un visage différent. Servette a également débuté le match en force lors de la finale contre la meilleure équipe suédoise de Skelleftea. Genève a pris l’avantage dès la sixième minute grâce à Eliot Berthon. Mais Servette a posé les bases du succès qui écrit l’histoire du hockey sur glace suisse peu avant la fin du tiers de départ, en partie grâce à une particularité de la compétition. Contrairement à toutes les autres compétitions, dans la Ligue des Champions de Hockey, une pénalité n’expire pas automatiquement après qu’un but soit encaissé, mais continue. Sakari Manninen et Daniel Winnik ont profité de la même exclusion de deux minutes du Suédois Oscar Lindberg pour marquer deux fois en 57 secondes.
Au fur et à mesure que le jeu avançait, les Suédois sont mieux entrés dans le jeu. Ils ont été contraints de prendre l’initiative. Mais les Genevois se défendirent avec intelligence et passion. Le fait qu’ils aient conservé la tête du classement jusqu’à la fin est le point culminant de vingt années de préparation.
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