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Géo-ingénierie : faire des affaires avec la crise climatique, mettre l’humanité en danger

by Nouvelles
Géo-ingénierie : faire des affaires avec la crise climatique, mettre l’humanité en danger

2024-03-02 12:59:13

La géoingénierie climatique Heureusement, ses détracteurs sont de plus en plus nombreux. Génie climatique sont une série de techniques visant à modifier délibérément les écosystèmes planétaires grâce à une manipulation à grande échelle des systèmes climatiques.

Il s’agit, comme je l’ai expliqué à d’autres occasions, lutter contre le changement climatique, mais SANS AFFRONTER SES CAUSES. Il Ce qu’on peut appeler le « solutionnisme ».

L’une des stratégies les plus folles est géo-ingénierie solaire, également appelé gestion du rayonnement solaire (SRM). Il s’agit d’un ensemble de propositions technologiques visant à empêcher une partie de la lumière solaire d’atteindre la Terre, afin de réduire la température globale.

La plus connue des techniques proposées est Injection d’aérosol stratosphérique, qui consiste à injecter dioxyde de soufre (un réfrigérant qui érode également la couche d’ozone) et le diffuse dans la stratosphère.

Eh bien, le lobby de la géoingénierie s’est produit ces jours-ci lors de la dernière réunion de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, au Kenya.

Selon des militants de Groupe ETCla résolution de la Suisse sur la modification du rayonnement solaire pourrait apparaître comme un simple appel neutre à constituer un groupe d’experts sur MRS.

Cependant, ce groupe a été un cheval de Troie pour l’avancement du géo-ingénierie solaireen créant une plateforme permettant aux promoteurs de la géo-ingénierie de devenir la principale référence dans les débats mondiaux sur la SRM.

Une question sous-jacente mais centrale dans la controverse sur la résolution proposée par la Suisse est de savoir quelles informations et quel type de recherche en géoingénierie solaire devraient être pris en compte. Des pays comme les États-Unis, le Canada et l’Arabie Saoudite ont poussé à la compilation d’informations non seulement sur les risques, mais aussi sur les avantages de gestion du rayonnement solaire.

Les mêmes pays ont insisté pour que ces informations proviennent de certaines sources, agences et programmes qu’ils voulaient établir dans le texte, dirigés pour la plupart par défenseurs de la géo-ingénierie».

Dommages au Néantdirecteur pour l’Asie du groupe ETC.

En revanche, le Groupe africain de négociateurs, soutenu par la Colombie et d’autres pays du Sud, a souligné l’urgence d’établir un mécanisme qui garantir la non-utilisation de la géoingénierie solaire.

En outre, ils ont noté la nécessité de demander et de collecter des connaissances sur la MRS auprès des gouvernements du monde et de les rendre accessibles à tous les pays.

Cela aiderait à créer un référentiel d’informations qui pourrait répondre aux manque de transparence de ceux qui effectuent des recherches et des expériences, et le manque d’accès à des informations multidisciplinaires sur la géo-ingénierie solaire.

Le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis investissent dans de nouvelles recherches en géo-ingénierie solaire par l’intermédiaire d’institutions publiques et permettent ou soutiennent des initiatives privées.

Bien que ces pays proposent de soutenir enquêtes sur les risques de la technologieont également exprimé leur intention d’étudier avantages potentiel et comment le développer. « Ce sont des étapes vers un déploiement à grande échelle de la géo-ingénierie solaire. »

Silvia RibeiroDirecteur pour l’Amérique Latine du Groupe ETC.

Si l’on regarde bien, ce sont les pays les plus riches et donc les plus polluants et ceux qui contribuent le plus à la crise climatique actuelle.

En revanche, le Groupe africain, le Mexique, Fidji, le Pakistan et plusieurs pays du Sud ont souvent tendance à soutenu par l’Union européenneproposent de réaffirmer l’approche de précaution, en affirmant le moratoire sur Convention sur la géo-ingénierie déjà existantes et établir une base pour ne pas autoriser les expériences en plein champ.

Le Mexique, en particulier, a proposé d’intégrer la condamnation des expériences de géo-ingénierie solaire dans la résolution..

Comme celle de 2023, qui a violé la souveraineté et les territoires et droits des peuples autochtones : du dioxyde de soufre a été libéré ballons météocomme une expérience visant à « empêcher » la chaleur du soleil d’atteindre la terre.

Plusieurs pays, grands émetteurs de gaz à effet de serre (GES) et donc à l’origine du changement climatique, ont également insisté pour que la résolution repose sur un cadre extrêmement étroit, qui ne comparerait les risques de la géo-ingénierie solaire avec les risques du changement climatique.

Le 29 février 2024, après plusieurs séries de discussions, l’énorme différence entre ces deux perspectives sur la géo-ingénierie est devenue évidente. Enfin, le refus des États-Unis et d’autres pays d’inclure le principe de précaution et tout en promouvant la recherche en géo-ingénierie solaire, a rendu impossible la conclusion d’un accord et a forcé annuler toute la proposition.



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