Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, était l’invité de l’émission 7h50 ce matin sur Bel RTL. Interrogé par Antonio Solimando, il est revenu sur les émeutes qui ont eu lieu à Bruxelles en réaction à la mort du jeune Nahel, tué par un tir policier en France. Certains des émeutiers étaient très jeunes et ne réalisaient pas la gravité de leurs actes. Le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, a révélé hier que certains pensaient même que c’était un jeu.
Georges-Louis Bouchez a trouvé cela ahurissant et a déclaré qu’il faudrait sérieusement parler aux parents de ces jeunes s’ils estiment que c’est un jeu. Selon lui, il faut mettre en place le principe de “casseurs payeurs”, c’est-à-dire que ceux qui causent des dégâts doivent payer, ou leurs parents si ce n’est pas eux. Il estime que les parents doivent être grandement responsabilisés.
Le président du MR a souligné que ce principe existe déjà, mais qu’il n’est pas réellement appliqué. Il a indiqué qu’aujourd’hui plusieurs dizaines de mineurs ont été arrêtés, mais il invite les journalistes à vérifier dans six mois combien de parents auront réellement payé. Il souhaite que les condamnations soient plus rapides et que les jeunes pris en flagrant délit soient immédiatement sanctionnés. Il pense que si cela prend des années pour rembourser, ce n’est pas son problème. Il estime qu’il faut expliquer dans cette société que l’on ne doit pas commettre des actes de vandalisme, quelles que soient les circonstances.
Georges-Louis Bouchez a été interrogé sur le contexte social qui peut favoriser ces débordements, notamment en France où certaines personnes sont confrontées à des difficultés. Il a répondu que même lorsque l’on est issu d’une situation difficile, cela ne justifie pas de casser. Il estime qu’il faut arrêter de chercher des excuses et que l’État est là pour aider en cas de difficultés. Il a souligné que les quartiers où se déroulent ces émeutes sont ceux dans lesquels il y a le plus d’investissements en termes de structures pour les jeunes, d’équipements sportifs et d’écoles. Il affirme que cela ne donne pas le droit de tout détruire.
En fin d’interview, le président du MR a partagé son avis sur les problèmes de discrimination et d’emploi, affirmant qu’il faut les régler, mais que cela ne justifie pas la violence.
