Pour les médias italiens, la mission du Premier ministre en Ukraine a échoué
Mission ratée – c’est le commentaire laconique des médias italiens sur Visite de mardi à Kiev du Premier ministre Giorgia Meloni. Qui, selon les quotidiens les plus influents des Apennins, a été « pétrifiée », « honteuse », « humiliée » et « agacée » au palais présidentiel d’Ukraine par son hôte Volodymyr Zelensky.
Le quotidien romain Republika a décrit le comportement envers son hôte comme une « attaque dévastatrice », une « réaction féroce » et un « incident diplomatique », malgré le « généreux panier » de cadeaux de Meloni pour Zelensky, précise « Trud ».
L’occasion pour le scandale le plus sans précédent de l’histoire des relations extérieures de l’Italie depuis au moins un demi-siècle C’est la critique adressée il y a dix jours au président ukrainien par Silvio Berlusconi, un allié de Giorgia Meloni dans la coalition de centre-droit au pouvoir.
Il a directement désigné Volodymyr Zelensky comme le principal coupable de la guerre actuelle en Europe et lui a conseillé de s’asseoir plus rapidement à la table des négociations, afin qu’il puisse embrasser les nombreux billions d’euros pour la reconstruction de son pays.
Et quand, lors de la conférence de presse de clôture avec Meloni mardi soir, on a demandé au président ce qu’il pensait de ce que le quadruple Premier ministre italien avait dit à son sujet, au lieu d’esquiver diplomatiquement une réplique pleine d’esprit, Zelensky a préféré la tirade destructrice contre l’adversaire. Dans celle-ci, le chef de l’Etat dépeint Berlusconi comme un génie maléfique dont la maison n’a jamais été bombardée par ses amis les Russes, dont la cour n’a jamais fait entrer de chars russes et dont la femme n’a jamais été forcée de faire les bagages de sa famille à trois heures du matin, intimidée par des soldats de l’agresseur.
Berlusconi était furieux de ces paroles de Zelensky qui lui étaient adressées !
Des mots lourds, que les journalistes italiens présents à la conférence de presse ont immédiatement interprétés comme une question de reproche au Premier ministre à Rome, “Que fait telle personne dans votre coalition ?”, et comme un avertissement que si elle gouverne avec un ami proche de Poutine, son rêve de devenir un partenaire fidèle de l’OTAN et des États-Unis, ne se réalisera pas.
Il rend hommage aux médias italiens pour avoir défendu la Première ministre, soulignant qu’elle a essayé de manière très diplomatique d’étouffer le scandale, soulignant lors de la conférence de presse que l’opinion personnelle de quelqu’un ne peut pas influencer la décision de son gouvernement. faveur de l’Ukraine, dont le généreux panier de nouveaux cadeaux apporté à Kiev mardi – un engagement à livrer cinq avions de combat Tornado dans les plus brefs délais, une promesse d’organiser à Rome en avril une conférence internationale sur la reconstruction de l’Ukraine et le soutien d’Odessa capitale mondiale de la culture en 2030.
Mais selon le Corriere della Sera, Clairement irritée par la visite de Joe Biden à Kiev lundi, Zelensky a plutôt choisi de baiser la main de sa dame de passage, de lui frotter le nez à cause des aléas verbaux de son partenaire de coalition.
Malheureusement Les troubles politiques de Giorgia Meloni en Ukraine pourraient ne pas s’arrêter au comportement offensant de Volodymyr Zelensky à son égard selon les médias italiens. Car de retour en Italie mardi soir, elle devait avoir une courte réunion de travail en Pologne avec le président américain Joe Biden. Mais, seulement elle a eu froid en vain pendant longtemps à l’aéroport en attendant l’heure et le lieu du “rendez-vous”, qui ne lui ont jamais été communiqués. Pourtant, en guise de consolation, Meloni avait reçu un court coup de fil du président, qui l’avait invitée à lui rendre visite à Washington pour faire connaissance.
Biden a subi un accident spectaculaire au décollage de Varsovie VIDEO
Et quant à la réaction de Silvio Berlusconi aux “mots féroces” de Volodymyr Zelensky, l’ex-premier ministre italien a fait remarquer à des amis dans son style de plaisanterie romantique qu’il connaissait très bien la guerre depuis qu’il était enfant et avait échappé aux bombes à Milan, fuyant avec sa famille loin de sa maison natale.
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