Nouvelles Du Monde

Georgy: Une photo déchirante de la guerre en Ukraine remporte le prix de la photo de l’année

Georgy: Une photo déchirante de la guerre en Ukraine remporte le prix de la photo de l’année

Maya, une Ukrainienne, et ses enfants sont déjà à bord du train reliant Odessa à Lviv, fuyant la guerre déclenchée par les Russes. Georgy Keburia, son mari et père de leurs enfants, est seul sur le quai. Ce moment d’adieu a été capturé par le photographe Salwan Georges. Une photo touchante qui lui a valu le prix de la photo de l’année aux Siena International Photo Awards 2023.

Des photographes de 156 pays différents ont soumis 48 000 photos pour l’édition actuelle des Siena International Photo Awards, l’un des concours photo les plus prestigieux au monde. Le grand gagnant est le photographe irako-américain Salwan Georges, qui travaille pour le Washington Post et a déjà remporté le prix Pulitzer. Aujourd’hui, il est à nouveau récompensé lors d’un prestigieux concours international avec sa photo intitulée “Georgy”, en référence à l’homme laissé seul sur le quai de la gare d’Odessa au début de la guerre en Ukraine.

Lire aussi  Espagne - Le Maroc se voit aussi sur écran géant à Barcelone

Le 24 février de l’année dernière, les Russes ont envahi l’Ukraine. Des centaines de femmes et d’enfants ukrainiens ont immédiatement fui la guerre imminente. À la gare d’Odessa, de nombreux individus ont tenté de monter à bord d’un train en direction de lieux plus sûrs, comme Lviv, une ville plus proche de la frontière polonaise. Les hommes sont restés sur place, prêts à se battre pour leur pays.

Parmi eux se trouvait Georgy Keburia. Sur la photo, il appuie sa main contre la vitre du train, tandis que sa femme fait de même de l’autre côté. Seule la fenêtre du train semble éclairée. Le visage de Maya, marqué par la tristesse, est visible à travers la vitre. C’est un adieu forcé, leur famille est déchirée. Le regard de Maya est fixé sur son mari et sur les spectateurs qui découvrent aujourd’hui cette photo.

“J’ai vu un homme dire avec émotion adieu à une femme qui montait à bord du train”, se souvient le photographe Salwan Georges dans les colonnes du Guardian. “J’ai posé mon appareil photo. C’était peut-être leur dernier adieu : ce n’était pas à moi d’intervenir. Mais l’homme m’a fait un signe de tête et j’ai quand même commencé à prendre des photos. Je pleurais derrière mon appareil photo. Lorsque le train a démarré, l’homme a continué à marcher sur le quai jusqu’à ce qu’il ne puisse plus suivre le train. Il s’est retourné vers moi, les larmes aux yeux. Nous étions là ensemble, en silence.”

Lire aussi  Simona Halep : Le chemin escarpé du retour au cirque du tennis

LIRE AUSSI

L’intelligence artificielle remporte un concours photo prestigieux et suscite à nouveau la polémique

Des larmes de soulagement dans les villages repris par Kiev : “Que Poutine crève et aille se faire f*****”

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT