L’acteur de 75 ans s’est exprimé sur BFMTV concernant sa décision de signer la tribune de soutien à Gérard Depardieu. Il a confié avoir “une sainte horreur des hordes de chiens qui frappent un homme à terre”.
Une signature qui représente “un acte citoyen”. Ce vendredi 29 décembre, l’acteur Gérard Darmon a donné les raisons de sa signature de la tribune de soutien à Gérard Depardieu, dénonçant le “lynchage” du “dernier monstre sacré du cinéma”, au cœur d’une polémique politico-médiatique depuis la diffusion d’un reportage de Complément d’enquête sur France 2.
“J’ai une sainte horreur, au-delà de Depardieu, des hordes de chiens, ceux qui frappent un homme à terre, le bashing, l’acharnement”, qui est “inadmissible”, a-t-il lancé sur notre antenne.
Gérard Darmon est également revenu sur la genèse de sa signature. Selon lui, il a “reçu un email signé de ce fameux Yannis Ezziadi”, comédien et éditorialiste pour le magazine d’extrême droite Causeur. “Je ne le connaissais pas, a-t-il avoué, assurant ensuite avoir signé après y avoir “trouvé [s]on compte”, notamment sur l’importance de la présomption d’innocence.
Il a tout de même reconnu qu’il y avait “une grandiloquence dans cette pétition” qui ne lui “va pas”. Son nom s’ajoute donc à une liste de plusieurs signataires qui ont exprimé un “malaise” vis-à-vis du contenu de la tribune ou de son co-auteur. Carole Bouquet, Yvan Attal ou encore Nadine Trintignant avaient, plus tôt, pris leurs distances avec ce texte très controversé.
L’acteur a ajouté ne pas connaître personnellement Gérard Depardieu – visé par trois plaintes pour viols et agressions sexuelles et mis en examen dans une des affaires – même s’il “aime beaucoup” le “personnage hors norme, libre et dérangeant”.
Interrogé sur les propos polémiques de Gérard Depardieu en Corée du Nord où il multiplie, dans une séquence diffusée sur France 2, les remarques misogynes et obscènes à l’encontre de femmes et d’une fillette, Gérard Darmon a rétorqué que “les vrais pervers sexuels ferment leur gueule”. “Il en parle comme il parle d’une recette”, a-t-il poursuivi.
“Vous savez comment les mecs parlent des femmes? Ça ne vous est jamais arrivé d’être grivois?”, a lancé l’acteur.
Selon lui, “l’important”, ce sont les “viols”. Si un tribunal condamnait Gérard Depardieu pour ces faits, “je serais le premier à lui dire: ‘T’es un connard.'”.
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