Lors d’une entrevue approfondie avec Benoit Dutrizac sur QUB, la mairesse de Longueuil a partagé sa vision de sa ville. Catherine Fournier n’a pas hésité à critiquer la lourdeur bureaucratique qui entrave trop souvent de nombreux projets.
Par exemple, elle a mentionné qu’elle travaille intensément depuis deux ans et demi pour relocaliser un refuge. Malgré des résultats mitigés jusqu’à présent, les tentes continuent de s’accumuler.
«Quand il y a trop de responsables, qui est le véritable chef de projet?» s’est-elle interrogée. «Parfois, c’est frustrant.»
Interrogée sur la raison pour laquelle la Ville ne démanterait pas directement le campement, la mairesse de Longueuil a expliqué que, selon la jurisprudence, la Ville ne peut pas intervenir sans une décision de justice. De plus, elle craint que le simple retrait des tentes ne fasse que déplacer le problème ailleurs.
«Les occupants iraient simplement s’installer ailleurs, ce qui nécessiterait davantage de services», a souligné Catherine Fournier.
Elle a également mentionné que les pompiers et la police effectuent des patrouilles fréquentes dans les zones sensibles de Longueuil afin de rassurer les citoyens.
Violence envers les élus
Les images de la ministre Mélanie Joly, agressée en public, soulèvent la question de la sécurité des élus. Catherine Fournier reconnaît que la situation n’est pas idéale pour attirer de nouveaux visages en politique.
«Il est important de faire la distinction entre critiquer des idées et proférer des menaces», a-t-elle affirmé.
Cependant, malgré ces défis, elle espère que d’autres femmes se porteront volontaires pour se lancer dans une carrière politique qui la passionne profondément.
