Dix-huit ans plus tard Coupe d’Italie revient à Naples et c’est une grande fête Arène Inalpi avec plus de 1000 supporters Azzurri déchaînés dans les tribunes et des joueurs, du staff et des clubs célébrant sur le terrain avec les joueurs. Arrivé ici comme Cendrillon, celle-là Gévibelle et folle, au grand bal de basket, elle a exprimé sa meilleure version, redécouvrant au passage toutes ses particularités : une défense solide, des pourcentages élevés et cette pincée de folie qui la caractérise.
Milan elle s’est étonnée, a perdu ses références, a vacillé et poursuivie pratiquement pendant tout le match (finale 77-72). Comme nous l’avons dit, ce Gevi n’a pas atteint la finale en tant que prétendant accrédité comme ce fut le cas de Carpisa en 2006 à Forlì, mais en tant qu’outsider absolu. Pourtant, tout s’enchaîne parfaitement, une attaque brillante et une défense solide, avec un leadership parfait de Milicic qui avait prévenu la veille : « Sommes-nous fatigués ? Qui dit ça? Non, non, nous sommes chargés de chevrotine. » Et EA7 l’a découvert à ses dépens. Tout cela mérite d’être loué, mais en plus des 3 propriétaires, le PDG Dalla Salda, l’architecte de ce triomphe, puis l’entraîneur Milicic, qui à la fin du match est les mains sur la tête, incrédule, avant de marcher sur ses chaises un un peu comme Benigni pour l’Oscar. Mais comment ne pas évoquer Pedro Llompart, le directeur technique et Peppe Liguori, le directeur sportif. Donc l’équipe avec Ennis, 21 points en finale avec 7 passes décisives, MVP du match, Sokolowski, très solide comme toujours, 13 points et 7 rebonds, le habituellement merveilleux Pullen qui réalise un triple décisif quand Milan prend l’avantage en finale et dit à la foule et aux caméras « C’est moi », me voilà. Donc Owens, Zubcic, Brown, De Nicolao, Lever, Mabor, Ebeling, tout le monde. Parmi le public à applaudir se trouvaient également Mimmo Morena, Massimo Sbaragli, Ciro Ferrara, Dino Meneghin, le président du Federbasket, Gianni Petrucci. Bien évidemment le président Federico Grassi, le sponsor/copropriétaire Alfredo Amoroso, le PDG Alessandro Dalla Salda mais aussi Vito Grassi. Ennis remporte le trophée du meilleur assistant, tandis que Sokolowski remporte le trophée MVP. Guido Bagatta à la télévision se souvient du vieux Partenope qui a remporté la Coupe des vainqueurs de coupe en 1970 et de Manfredo Fucile. Et maintenant Grassi annonce une fête demain au palais des sports avec les supporters.
Début équilibré, Zubčić il entre dans le match avec un triple, avec Ennis c’est lui qui déclenche le premier break italien (11-6). Ettore Messina à 15-7 demande un temps mort pour stopper le premier saignement, Mirotic ramène Olimpia (21-19) avant un énième sort d’Ennis qui tire au visage de Mirotic (24-19). L’avance monte à 7 points, Gevi tient ses adversaires à l’écart, EA7 peine (39-32). A la fin du deuxième quart-temps, Milan tente de réduire l’écart mais à la 20ème minute c’est 43-36. Rocket démarre le troisième quart-temps, de +7 à +12, avec Zubcic et Owens, qui est ensuite contraint de sortir à cause d’un coup au nez. Milan n’est plus que Melli qui marque 6 points d’affilée, puis réussit le dunk pour porter le score à 50-47. Gevi remonte à +7 avec lequel se termine le troisième quart-temps. Les Lombards à -5 font beaucoup d’erreurs mais Gevi n’en profite pas en tirant 3s à la va-vite. Le match reste donc dans la balance (62-59), EA7 se trompe et repasse à -7, puis Napier a deux occasions à 3 points mais les rate et Gevi résiste au coup. Ennis marque le panier pour porter le score à 70-62, Mirotic répond à partir de 3, puis Shields trouve le triple pour porter le score à -2 après 8 erreurs à 1′ de la fin (70-68), puis répond pour +1 (70-71). Mais il y a Pullen, toujours lui, qui inscrit un triple fou des 8 mètres pour le +2 Napoli. Milan perd le ballon et la fête bleue peut commencer.
Federico Grassi: «Après le match d’hier, je pensais que c’était une tâche impossible. Au lieu de cela, nous avons écrit l’histoire de notre ville. C’est une grande fierté pour les fans, pour la ville de Naples et pour mes partenaires Alfredo Amoroso et Francesco Tavassi. Nous avons écrit l’histoire et ramener la Coupe d’Italie à la maison après 18 ans est tout simplement merveilleux.”
Alessandro Dalla Salda: «Nous avons remporté une Coupe d’Italie inattendue mais bien méritée. Nous avons très bien joué contre toutes les grandes équipes, avec une envie incroyable d’atteindre le but final. Nous avons un peu sauté le pas, mais vous ne pouvez pas manquer une opportunité comme celle-ci. Nous sommes dans le top huit depuis le début de la saison en championnat, et nous avons une ville et des supporters qui nous poussent vers ces succès importants.”
Igor Milicic: «Nous avons fait quelque chose dont la ville de Naples se souviendra pour toujours. C’est aussi une réussite pour nos supporters et pour notre club. C’était une grande réussite pour l’équipe.”
Pedro Llompart, le directeur : « Félicitations pour la ville de Naples, pour l’entreprise et pour notre propriété. C’est un succès historique et nous en sommes très heureux. Je n’ai vraiment pas de mots, mais je veux juste penser que c’est le début d’un grand voyage. Tyler Ennis : « Nous avons une excellente alchimie et une équipe très forte. Nous y avons cru il y a 24 heures, et nous y avons cru aujourd’hui aussi.” Michal Sokolowski: «Nous sommes heureux d’avoir fait le bonheur des Naples. Ils sont toujours là. victoire, et la Coupe d’Italie est réservée aux habitants de Naples.”
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Le matin
2024-02-19 00:08:16
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