Google, a officiellement déclaré àUnion européenne qui n’introduira pas le vérification des faits (c’est-à-dire le contrôle des contenus et de leur exactitude) dans les résultats des moteurs de recherche, ni dans les vidéos de YouTube. Également le moteur de recherche le plus utilisé au monde – qui appartient à Alphabet, elle-même contrôlée par une combinaison d’actionnaires publics et privés – ne mettra pas en œuvre de systèmes pour classer ou supprimer du contenu. La nouvelle, rapportée par l’agence Axios, ressort d’un document envoyé par le groupe Mountain View aux autorités européennes, confirmant la décision de suivre l’approche américaine, en faveur d’une réglementation plus douce des médias sociaux. Ce modèle, déjà adopté par Elon Musk par X et précédemment soutenue par Donald Trump, repose sur un moindre contrôle des contenus diffusés en ligne.
Même Mark ZuckerbergPDG de Meta, a récemment annoncé l’abandon de la vérification indépendante des faits pour des plateformes telles que Facebook, Instagram e WhatsApps’aligner sur la stratégie X.
Contenus sur Google et YouTube : un choix contre les règles européennes
Google n’a jamais inclus la vérification des faits dans ses politiques de modération de contenu. Dans une lettre adressée à Renate Nikolay, directrice générale adjointe du contenu et de la technologie à la Commission européenne, Kent Walker, président des affaires mondiales chez Google, a déclaré qu’intégrer la vérification des faits requise par la loi sur les services numériques (DSA) ne serait « ni approprié ». ni efficace » pour les services de plateforme.
Le DSA, le premier règlement de ce type au monde et applicable à partir de février 2024, obligerait Google à intégrer des contrôles de contenu à la fois dans les résultats de recherche et dans les vidéos YouTube. Selon Walker, cependant, l’approche actuelle de modération de Google est suffisante, notant que lors d’événements complexes tels que les récentes élections mondiales, le système a prouvé son efficacité.
Walker a également souligné la fonctionnalité introduite sur YouTube, qui permet aux utilisateurs d’ajouter des notes contextuelles aux vidéos. Cet outil, similaire aux « Community Notes » de X, représente la réponse de Google au problème de la désinformation.
Tensions avec la Commission européenne
La Commission européenne avait lancé une enquête sur X en 2023 pour vérifier la diffusion de contenus illégaux et la transparence sur les données publicitaires. Ces derniers mois, la Commission elle-même a exhorté les grandes entreprises technologiques à transformer leurs mesures volontaires en un code de conduite conforme à la DSA.
Google a cependant clairement indiqué qu’il n’honorerait pas ces engagements et se retirerait de toute obligation de vérification des faits avant que le DSA ne devienne opérationnel. Ce refus ouvre de nouvelles questions sur la capacité de l’Union européenne à imposer des règles communes aux géants de la technologie, dans un contexte où les plateformes semblent privilégier des solutions indépendantes, comme celles proposées par Musk et Zuckerberg.
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