GP d’Azerbaïdjan, déception Leclerc : “Je pensais dépasser encore Piastri, mais ça s’est passé comme l’éclair”

2024-09-15 16:40:10

Il sourit amèrement, secoue la tête lorsqu’on le complimente sur la course, jamais comme cette fois – comme le disait Enzo Ferrari – la deuxième place est la première de la dernière et a le goût d’une défaite. Charles Leclerc n’y est pas non plus arrivé aujourd’hui : quatre pole positions à Bakou, plus celle du Sprint de l’an dernier, et aucune victoire. C’est un record, il n’est jamais arrivé à aucun pilote de boucler une série similaire en qualifications sur un circuit sans jamais fêter le lendemain. Le problème, c’est que Charles, déjà fraîchement sorti du triomphe à Monza, en avait parlé. Il a pris un bon départ, a creusé six secondes d’écart sur Oscar Piastri, puis, après une vingtaine de tours et l’arrêt au stand, quelque chose a changé. En pneus durs, le SF-24 a perdu un peu de rythme : « Malheureusement, lors des essais libres, nous n’avons pas pu tester la situation de course – explique le Monégasque -, nous avons probablement pris une direction qui m’a posé quelques problèmes. A la fin, j’ai eu du mal à gérer les pneus, dans quelques virages j’avais même peur de me retrouver contre le mur. Au collège, nous étions beaucoup plus compétitifs. »

McLaren mène le championnat des constructeurs
L’Australien a très bien réussi à le dépasser lorsqu’il était le plus vulnérable. « Immédiatement après la pause, j’ai réalisé que j’avais plus de grip et j’ai essayé – dit Piastri, la deuxième victoire de la saison et de sa carrière après celle en Hongrie -, je savais que je n’avais pas d’autres chances et je me suis lancé ». Une manœuvre spectaculaire, « risquée », qui a parfaitement réussi. Leclerc a alors été licencié de McLaren, la nouvelle équipe leader au classement des constructeurs à +20 sur Red Bull (mais sous enquête pour irrégularités dans les stands, tout comme Max Verstappen pour comportement irrégulier sous la voiture de sécurité virtuelle), sans mais sans jamais trouver l’occasion de reprendre la tête. «Quand il m’a dépassé, je pensais qu’il s’agissait simplement de rester calme – ajoute Leclerc -, qu’en gérant les pneus, je le dépasserais plus tard, mais c’était impossible. J’ai réalisé que j’avais perdu la course parce que je n’arrivais pas à m’approcher suffisamment, ils avaient peut-être un peu moins de charge, ils étaient plus rapides dans la ligne droite. Ils sont allés comme un éclair.” Le directeur de l’équipe, Frédéric Vasseur, admet que manquer beaucoup de temps lors des premières séances d’essais libres “a été un peu un fardeau, mais il ne faut pas chercher d’excuses”. Quant à Charles, ajoute-t-il, “peut-être qu’après le premier relais il était un peu trop optimiste : c’était important de défendre les pneus mais surtout la première position.”

Quinze points perdus
Le résultat est un GP amer, qui confirme paradoxalement les progrès du SF-24 mis à jour depuis le GP d’Italie mais déçoit profondément les hommes de Cavallino. Carlos Sainz, par exemple, après un après-midi de course-poursuite, avait finalement décroché le podium en rejoignant Sergio Perez dans la ligne droite menant au virage 3, un contact qui leur a coûté à tous deux une collision avec le mur et un abandon. «Je suis désolé pour ce qui est arrivé à Carlos – conclut Leclerc -, ce n’était pas une bonne journée pour nous». Soit 15 points perdus qui éloignent l’équipe Rouge (désormais à -51) de la tête du classement des constructeurs. «C’est vrai qu’il y a un peu de frustration – conclut Vasseur -, à cause de l’accident et de la victoire de Piastri, on ne peut pas toujours gagner mais il faut toujours penser à faire le meilleur travail possible».




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