GP de Singapour : la FIA rejette l’ailier McLaren, sur la piste c’est un duel entre Norris et Leclerc

2024-09-20 17:53:30

Ferrari-McLaren acte II. Même la nuit à Singapour confirme ce qui s’est produit il y a quelques heures lors des premiers essais libres et la semaine dernière à Bakou, pour le moment le 18ème week-end de la saison est une lutte à double sens. Plus qu’entre deux équipes, entre deux pilotes : en l’occurrence Charles Leclerc, premier dans la première heure d’essais et deuxième dans celle sous les projecteurs, et Lando Norris, qui a terminé la journée avec le meilleur temps. Les écarts, de plus d’une demi-seconde, sur tous les autres étaient impressionnants. L’Anglais, après de trop nombreuses pauses, semble déterminé à rouvrir définitivement la course au Championnat du Monde des Pilotes, compte tenu également de la crise persistante de Max Verstappen, jamais à l’aise sur la Red Bull et une nouvelle fois précédé par son coéquipier Sergio Perez. Incroyable, si l’on repense à il y a quelques semaines à peine, la 15e place de Super Max, à près d’une seconde et demie de son rival avec la McLaren numéro 4. Au milieu, une infinité de voitures, à commencer par l’autre Ferrari de Carlos Sainz (3e). et des Racing Bulls du surprenant Yuki Tsunoda derrière lui. La Mercedes s’en sort toujours mal, George Russell provoquant la fin prématurée de la séance en détruisant son aileron avant contre un mur.

Le langage grossier de Super Max
Le triple champion du monde n’a pas connu sa meilleure journée, même en dehors de la piste, car il a fait l’objet d’une enquête de la part des commissaires sportifs pour langage grossier. C’est l’effet de la répression demandée par le président de la Fédération internationale, Mohammed Ben Sulayem, qui souhaite assainir le langage des pilotes tant à la radio des équipes que dans les occasions publiques. Une intention qui, d’une certaine manière, peut être partagée, même si Ben Sulayem a utilisé un langage également plus que critiquable (“Nous ne sommes pas des rappeurs”), s’attirant les critiques légitimes de Lewis Hamilton : “Stéréotypes racistes”. Quoi qu’il en soit, Verstappen – malgré la circonstance atténuante reconnue d’avoir parlé en anglais et donc pas dans sa langue maternelle – a été puni d’une journée de travaux d’intérêt général. Cela lui était déjà arrivé en 2019, après la sensationnelle dispute avec Esteban Ocon au Brésil : il y avait alors deux jours, dont un passé à Marrakech en tant que steward en marge d’une course de Formule E.

La solution aux limites de la réglementation
L’autre cas du jour, on dirait de la semaine, concerne l’aileron arrière que McLaren a monté sur ses monoplaces à Bakou. Les profils souples capables de fléchir à grande vitesse, comme celui atteint sur la très longue ligne droite du circuit azéri, permettent un deuxième effet DRS, avec des avantages évidents sur la ligne droite. Un-deux dixièmes, selon l’estimation du directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, parmi les premiers à se plaindre. Charles Leclerc en sait quelque chose, puisque dimanche dernier – malgré un meilleur rythme qu’Oscar Piastri, à 29 tours de l’Australien il n’a jamais réussi à le dépasser. Après de nombreuses controverses, la FIA a pris des mesures, déclarant essentiellement cette solution illégale à partir de maintenant et obtenant la collaboration de McLaren pour la modifier. Nous l’avons peut-être revue à Las Vegas, mais nous ne la reverrons plus. «Nous n’aurions pas proposé de le faire si nous avions pensé que nous allions perdre un grand avantage», a déclaré le PDG Zak Brown. Dans un communiqué, l’équipe a ajouté qu’elle s’attend à ce que la FIA ait également “des conversations similaires sur la conformité des ailerons arrière avec d’autres équipes”.



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