Grand Est. De la culture à Paris 2024, le sens du collectif d’Isabelle Rauch

Grand Est. De la culture à Paris 2024, le sens du collectif d’Isabelle Rauch

C’est la première fois qu’un ou une député(e) de Moselle occupe le poste. Depuis un peu plus d’un an, Isabelle Rauch est la présidente de la commission des Affaires culturelles et de l‘Éducation de l’Assemblée nationale. Son bilan.

Paul-Marie Pernet

Hier à 20:45

| mis à jour hier à 20:47

« Des lieux qui disent » ne sortira que le 13 septembre. Mais le titre du nouveau livre d’Édouard Philippe, le chef du parti Horizons auquel adhère Isabelle Rauch, colle parfaitement à la vie, depuis un peu plus d’un an, de la présidente de la commission des Affaires culturelles et de l‘Éducation de l’Assemblée nationale. « Ma boussole », sourit-elle dans le bureau de sa permanence, au centre-ville de Thionville, « c’est un équilibre ma circonscription et Paris. J’ai appris de la politique qu’il est important de rester maître de son temps ».

Pour celle qui est également conseillère régionale du Grand Est, le lieu du pouvoir se situe d’abord dans la proximité. « Ce qui demande le plus de travail, c’est d’aller voir cette réalité en face même quand elle ne fait pas plaisir. Les effets de manche, ce n’est pas mon truc. C’est en allant au plus près du terrain que je sais exactement comment ça se passe, que je peux ensuite en formaliser le blocage pour pouvoir agir dans les ministères ». Isabelle Rauch le reconnaît : sa prise de fonction, le 6 juillet 2022, lui a donné un nouveau statut, notamment dans les cabinets du gouvernement.

Pour s’en rendre compte, il suffit de lister les compétences de la commission que la députée de la neuvième circonscription de Moselle dirige : l’enseignement scolaire et supérieur, la recherche, la jeunesse, les sports, les activités artistiques et culturelles, la communication et la propriété intellectuelle.

La recherche du consensus

De la rentrée des classes – qu’elle a vécue en début de semaine à Basse-Ham et à Cattenom – à l’ouverture de la Coupe du monde de rugby – elle assistera ce vendredi soir à France – Nouvelle-Zélande au Stade de France –, la quinquagénaire sait qu’elle est désormais attendue sur tous les terrains. En quelques mois, Isabelle Rauch aura échangé avec toutes celles et tous ceux qui comptent, du Festival de Cannes à la restauration de Notre-Dame de Paris en passant par Paris 2024.

« Il faut que je communique beaucoup pour montrer aux citoyens que ma réalité n’est pas seulement d’être enfermée dans mon bureau », revendique celle qui est à la fois très présente sur les réseaux sociaux et très lucide sur la recherche permanente de la petite phrase et du buzz. « Fabriquer la loi demande du temps, de l’écoute et de l’échange, pas des vociférations », fustige-t-elle. « Il faut que nous trouvions dans nos débats des points de convergence et plus de friction. Les travaux que nous menons, à mon sens, peuvent y participer. Je crois beaucoup aux vertus de l’exemple. C’est peut-être un peu plus long, mais les résultats sont plus durables ».

Une méthode que l’élue veut voir appliquer aux futurs États généraux de l’information. « C’est primordial, sinon il n’en ressortira rien, sinon des postures et des invectives ». À quelques heures de l’entrée du XV de France dans la compétition, tenter de rester au-dessus de la mêlée.

2023-09-07 21:45:00
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