2024-01-07 13:25:49
Dans une télévision désormais composée uniquement de pseudo personnages qui crient, pleurent et insultent, avec des œuvres cinématographiques qui ont toujours besoin d’un thème social ou politique pour se rendre intéressantes devant des commissions de grands experts pour remporter des prix dont personne ne se soucie, je m’adresse la mon attention sur les plateformes de télévision où l’on parvient toujours à trouver quelque chose d’intéressant.
« Great Pretender » est un anime, en deux saisons avec une probable troisième, diffusé sur Netflix et produit par Wit Studio sous la direction de Hiro Kaburagi. Une histoire dynamique et vivante, avec des rebondissements qui s’enchaînent, laissant le spectateur scotché à l’écran, avec l’intention de voir les épisodes d’un seul coup.
Le jeune japonais Makoto Edamura est un escroc qui tente un jour de tromper le blond Laurent Thierry, ce dernier est un escroc habile et plus expérimenté qui parvient à tromper Makoto… à partir de ce moment le jeune japonais commence à collaborer avec ce personnage plutôt haut les lignes.
Nous les verrons, avec d’autres membres, des personnages liés à Laurent, comme la belle Cynthia Moore, la mulâtresse Abigail Jones, escroquer un producteur de cinéma lié au monde de la drogue à Los Angeles, un prince habitué aux paris et organisateur de courses. à Singapour des avions truqués, un commissaire-priseur sans scrupules à Londres, puis arrive dans la deuxième série où se déroule la plus grosse arnaque.
La première série implique immédiatement le spectateur et les différentes arnaques perpétrées sont présentées dans leurs moindres détails, rappelant à certains égards des films comme “The Sting” et “No You See Me – Les Magiciens du Crime”. Le twist, qui s’explique ensuite toujours, laisse toujours le fan bouche bée, grâce aussi au grand charisme du blond Laurent, le cerveau du groupe, derrière qui se cache toute une histoire.
Si les 14 premiers épisodes misent aussi beaucoup sur l’aspect humoristique et divertissant, notamment sur la crédulité et l’inexpérience de Makoto qui devient la proie des arnaques des membres du groupe eux-mêmes, dans la deuxième série cet aspect se perd, devenant trop dramatique, surtout dans la figure d’Edamura et perdant donc cet aspect énergétique et conduisant l’anime vers un récit plus lent et plus alambiqué.
Un élément important est l’internationalité du titre, enseigne Lupin III, en amenant les différentes sociétés hors des frontières japonaises, conduisant à un large mouvement d’action avec plus de solutions et plus d’idées à exploiter mais surtout faisant en sorte que le titre ne se limite pas à un petit cercle de passionnés.
Le seul aspect qui ne m’a pas convaincu, ce sont les couleurs fluorescentes trop vives qui s’affrontent, les combinaisons jaune-violet, vert-rouge… Dans des contextes qui ne convenaient pas : de la coloration des bâtiments, à celle des plantes et des décors eux-mêmes, appartenant à l’art Black Light, né dans les années 70 et aujourd’hui relancé dans la culture pop.
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