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Grenoble. Déjà plus de 35 000 entrées à la piscine Jean-Bron

Grenoble. Déjà plus de 35 000 entrées à la piscine Jean-Bron

La piscine Jean-Bron est l’un des lieux à forte fréquentation l’été. À la mi-saison, le premier bilan est plutôt positif : plus de 35 000 visiteurs ont pu profiter de cet équipement municipal, dans un climat apaisé.

Clémence Beyrie

Aujourd’hui à 19:25

Avec plus de 900 visiteurs chaque jour, « les journées sont belles à Jean-Bron », sourit Saman Alirezai. Responsable du pôle aquatique de Grenoble depuis le mois de juin, il analyse, chiffres à l’appui : « Après la crise du Covid, les gens avaient un peu déserté les piscines. Cette année, on revient à une fréquentation normale de 35 000 personnes au 1est août, contre 27 000 l’année dernière à la même date. »

Préservée des polémiques, la piscine semble couler des jours plus sereins cette saison. « Des efforts ont été faits pour que l’équipement retrouve son fonctionnement traditionnel, indique-t-il. On a peu d’incivilités ou d’incidents notables. Il y a forcément eu des expulsions oui, mais rien d’anormal. Les gens viennent dans le calme et se réapproprient la piscine. »

Pour que chacun puisse profiter de cet équipement municipal, la journée a été divisée en deux. Les premiers nageurs sont accueillis de 9 h 30 à 14 h 30, « un moment très familial », puis la piscine rouvre ses portes à 15 h 30, jusqu’à 19 h 30. « En début d’après-midi, il y a plutôt des jeunes, on ouvre les plongeoirs, et à 17 h 30 on remet quelques lignes d’eau pour les plus sportifs. Tous les publics y trouvent leur compte », affirme Saman Alirezai.

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Assise au bord du grand bassin, lunettes de natation sur le nez, Élisabeth Nicolas ne dit pas le contraire. Cette habituée prend plaisir à venir ici, « dans ce cadre magnifique, bien situé, avec une équipe formidable ». La nageuse de 66 ans est catégorique : tout lui plaît. À ce détail près : « Je regrette juste qu’elle ne soit ouverte que l’été… Je pense que ça désengorgerait les autres piscines. »

Un lieu apaisé

Chaque jour, entre 25 et 30 personnes sont mobilisées pour permettre à Élisabeth, et les 900 autres baigneurs quotidiens, de faire quelques brasses ou de se rafraîchir tout simplement. « Ça n’a pas toujours été simple mais maintenant que c’est apaisé, on se dit qu’on a de la chance de travailler ici, indique Maeva, la cheffe de bassin du jour. Les maîtres-nageurs peuvent plus se focaliser sur l’eau et pas sur ce qu’il y a autour. Avant, ça pouvait vite déborder… On est contents que ces moyens aient été mis en place. »

Des moyens pour « moins de répression et plus de prévention », poursuit Saman. Car en plus des six maîtres-nageurs journaliers, quatre agents sport et quartier, quatre médiateurs sociaux et cinq agents de sécurité sont là pour s’assurer que tout se passe bien. « Les médiateurs ont une vraie plus-value. Ils sont capables d’anticiper les situations de conflit, qui n’apparaissent finalement pas. Dès qu’il y a un regroupement avec une situation qui peut être tendue, ils la désamorcent. »

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Créer de la cohésion

En début et en fin de journée, les équipes font un point pour faire remonter les difficultés rencontrées. « C’est très utile, c’est un moment où l’on peut parler entre nous », ajoute Damien, maître-nageur. Et puis, deux fois par semaine, le personnel de la piscine Jean-Bron se retrouve autour d’une partie de beach-volley, à la fermeture des portes, « pour créer de la cohésion dans l’équipe ».

On dirait bien que ça marche. Au bord des bassins, les agents de la piscine surveillent avec attention… et se chamaillent aussi, un peu. Dans cet équipement à forte fréquentation, certains ont vécu des événements difficiles, par le passé. Mais ce jour-là, on a entendu des rires, et vu beaucoup de sourires sur les visages.


Lara Pouppeville, artiste parisienne, a installé son exposition Plus rien d’autre que mon corps et l’eau, qui sera visible jusqu’au 27 août, dans l’espace bar du snack. Photo Le DL /Clémence Beyrie

Une exposition à découvrir jusqu’au 27 août

À la veille du vernissage de son exposition Plus rien d’autre que mon corps et l’eau l’artiste parisienne Lara Pouppeville s’occupait des derniers préparatifs. Elle a créé quatre œuvres sur le thème de l’eau, de la piscine et de la natation pour l’occasion, qui seront visibles au snack de la piscine jusqu’à sa fermeture.

Les visiteurs pourront ainsi apprécier “Quelques morceaux d’eau”, un assemblage de 200 pièces d’argile ; des impressions et cartes postales avec “Plus rien d’autre que mon corps et l’eau” ; “Notes de natation” ou encore “Mouvements flottants”.

Son travail est basé sur l’expérience du corps dans l’eau à la piscine, avec une approche artistique et participative.

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