Grève du personnel hospitalier pour une meilleure CCT : “De moins en moins de gens veulent faire ce travail”

Grève du personnel hospitalier pour une meilleure CCT : “De moins en moins de gens veulent faire ce travail”

Les employés des hôpitaux de tous les Pays-Bas se sont mis en grève aujourd’hui pour une meilleure convention collective de travail : plus d’argent et moins de pression au travail, c’est ce qu’ils veulent. Des centaines d’employés se sont également mis en grève à l’OLVG, à l’Antoni van Leeuwenhoek et au BovenIJ : “Ça suffit vraiment, nos collègues s’en vont.”

AT5

“Les salaires doivent augmenter de 10% et la charge de travail doit être réduite”, déclarent presque tous les travailleurs hospitaliers en grève. La dernière offre faite par l’association des hôpitaux pour une nouvelle convention collective de travail n’a pas été acceptée par les syndicats, c’est pourquoi les hôpitaux se mettent en grève aujourd’hui.

Ils dirigent des équipes du dimanche dans divers départements, dont la radiologie où travaille Felix Clasener. Le radiologue fait partie du comité d’action : « C’est un peu double. D’un côté c’est embêtant qu’on soit tous assis ici ensemble, mais d’un autre côté ça fait du bien de voir que tant de gens travaillent dur veulent faire pour ce fait.”

“Même les petits commerces de proximité sont devenus chers, on ne peut plus se débrouiller avec ce salaire”

employé hospitalier OLVG

Les grèves sont organisées différemment par hôpital, mais elles sont très similaires. Après plusieurs discours des organisateurs, une marche est organisée. L’OLVG le fait autour de l’hôpital, l’Antoni van Leeuwenhoek au-dessus des couloirs de l’hôpital : “On ne peut pas laisser tomber tous les soins ici, mais on essaie de faire passer le message au plus grand nombre”, explique l’un des grévistes.

“applaudissez, ne battez pas”

Alors que pendant les confinements pendant le corona, on se souvenait encore du personnel soignant avec des applaudissements nationaux, l’un des grévistes pense que trop peu a été fait avec cette appréciation : “Une liste est alors faite avec les professions les plus cruciales et nous en faisions également partie. Mais maintenant qu’il s’agit de préserver ces personnes, tout à coup, il n’y a plus d’argent.”

La pression de travail excessive est surtout remarquée par les collègues qui décrochent, soulignait plus tôt l’infirmier Sacha Blijboom.Clasener parle de quarts de seize heures : “Il nous reste alors deux dizaines si on ne nous appelle pas quand nous sommes de garde.”

Avec toute cette attention et cette grève collective, l’organisation espère obtenir suffisamment d’attention pour faire bouger l’association des hôpitaux : “Et sinon, nous continuerons et ferons une autre action en avril. Nous continuerons jusqu’à un meilleur état collectif.”

???? Whatsapp ons !
Avez-vous des conseils? Ou fait une photo ou une vidéo intéressante? Envoyez-nous vos nouvelles 0651190938!

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.