En plus du Front commun, déjà en grève depuis le vendredi 8 décembre, et de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), en grève illimitée depuis le 23 novembre, la FIQ est également en grève jusqu’au 14 décembre.
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«Ça n’avance pas à la table de négociations», déclare Julie Bouchard, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec. «Malheureusement, on est encore confrontés à des obstacles mineurs. Pour nous, cette quatrième séquence de grève est plus que nécessaire.»
Avec la FIQ qui se joint au débrayage, ce sont plus d’un demi-million de syndiqués qui sont actuellement en grève.
C’est vendredi soir que la FIQ a déposé sa contre-offre au gouvernement après avoir refusé la dernière proposition de Québec. Cette offre, qui leur promettait une augmentation de salaire de 12,5% sur cinq ans, a été refusée à 99% par les membres.
«On continue de négocier tout ce qui est sectoriel, donc nos conditions de travail réelles», affirme Mme Bouchard. «Les discussions concernant les ratios professionnels-patients, la conciliation travail-famille et la surcharge de travail se poursuivent.»
Le syndicat revoit à la baisse ses attentes salariales, demandant maintenant une augmentation de 20% sur quatre ans.
Interrogée sur la pertinence d’un conciliateur, Mme Bouchard affirme «qu’il est encore trop tôt» pour considérer cette option.
«On le voit entrer en action seulement lorsqu’il n’y aura plus aucune discussion possible», ajoute-t-elle. «Même si c’est plus lent que prévu et même si on ne voit pas de progrès significatifs, nous sommes encore capables de discuter.»
