Vendredi 8 novembre Grève nationale de 24 heures des transports publics locaux avec réduction des performances dans les périodes de garantie et manifestation nationale à Rome devant le ministère des Transports et des Infrastructures. C’est ce qu’ont proclamé conjointement Filt Cgil, Fit Cisl, Uiltrasporti, Faisa Cisal et Ugl Fna pour le renouvellement du contrat national de travail, pour le manque de ressources, pour le manque de politiques de planification, pour la réforme du secteur et pour la santé et sécurité au travail.
Le vendredi 8 novembre, contrairement aux grèves précédentes, conformément à la loi 146 qui réglemente le droit de grève, il n’est pas prévu une garantie totale du service pendant les plages horaires qui protègent la mobilité des voyageurs, mais il sera garanti pendant les plages horaires prévues au niveau local, le recours à 30% du personnel itinérant ainsi que les services absolument indispensables pour le grand public comme les liaisons avec les ports et les aéroports ainsi que les services spécialisés d’importance sociale particulière comme le transport des personnes handicapées et des bus scolaires pour les écoles maternelles et primaires.
Mode grève 8 novembre Amt
Le personnel itinérant s’abstiendra de travailler pendant toute la durée du quart de travail. Dans les deux tranches horaires de 6h à 9h et de 17h30 à 20h30 en zone urbaine et de 6h à 9h et de 17h à 20h en zone extra-urbaine, l’AMT prévoit d’assurer environ 30 % du service exclusivement en matière de correspondances. avec les hôpitaux et gares correspondant aux lignes : 1, 7, 13, 15, 17, 18, 20, 34, 35, 36, 38, 39, 43, 44, 45, 48, 53, 59, 62, 66, 67, 82, 158, 193, 199, 270, 272, 356, 480, 518 et 584 en milieu urbain ; 708, 715, 725 et 798 en zone extra-urbaine.
Des services de transports dédiés aux personnes handicapées et des services de transport scolaire sont assurés sur les mêmes plages horaires. Pour des raisons de sécurité, pour les métros et les systèmes verticaux, il est prévisible que le service ne soit pas assuré tout au long de la journée.
Le personnel non itinérant dans les zones urbaines s’abstiendra de travailler pendant toute la durée du quart de travail (y compris le personnel de la billetterie et du service client). Les agents des billetteries extra-urbaines s’abstiendront de travailler de 9h à 16h30.
Lettre ouverte aux usagers des syndicats
Citoyens et citoyennes, usagers des transports publics locaux, nous nous tournons vers vous sachant qu’avec nous vous êtes les seuls à souffrir des coupables manquements de cette condition qui perdure depuis de trop nombreuses années.
Ces syndicats proclament conjointement pour le 8 novembre la grève nationale des transports publics locaux pour toute la journée avec réduction des tranches de garantie pour le renouvellement du contrat national, pour obtenir de meilleures conditions de travail et promouvoir une profonde réforme du secteur, qui puisse garantir un service public de qualité à offrir aux citoyens, également conforme aux objectifs de durabilité environnementale.
Notre objectif est de trouver des solutions pour les travailleurs du secteur et de répondre au besoin de mobilité publique des citoyens. Lorsque cela est rendu impossible non pas par nos revendications, mais par le désintérêt des institutions et l’insuffisance des interlocuteurs, la grève reste le seul outil légitime pour faire entendre notre voix.
La responsabilité des grèves réside dans le manque d’intérêt manifesté au fil du temps par les gouvernements et les associations d’employeurs représentant les entreprises pour les transports publics locaux. Depuis 2010, le système de financement du secteur, assuré par le biais du Fonds national des transports publics locaux, a subi d’énormes réductions en plus de l’incapacité à s’adapter au taux d’inflation. De leur côté, les Régions, sauf de rares exceptions, n’ont pas financé les transports publics, ni ne sont intervenues par des politiques sectorielles ciblées.
Nous avons assisté à la réduction des services et à la diminution du pouvoir d’achat des salaires, à la détérioration des conditions de travail et à l’augmentation exponentielle des attaques contre le personnel de première ligne : pour ces raisons, la contraction du personnel opérationnel ne cesse de s’aggraver, produisant une pénurie de entre 10% et 15% du personnel nécessaire. On estime qu’il manque plus de 10 000 chauffeurs pour garantir non seulement le service régulier, mais aussi le minimum indispensable.
Face à tout cela, les associations patronales ont démontré qu’elles sont incapables de planifier et d’investir dans l’avenir du secteur et les entreprises d’élaborer des plans industriels prospectifs, en persistant dans l’objectif à courte vue d’exiger des augmentations de productivité, une flexibilité réglementaire et une réduction des coûts, ce qui ne ferait qu’entraîner une nouvelle dégradation des conditions de travail.
Il s’agit d’un débat légitime, constitué de propositions de bon sens, en adéquation avec les besoins du monde du travail et de la citoyenneté. Par conséquent, les politiques, les institutions, le gouvernement et les employeurs doivent sérieusement jouer leur rôle pour le renouvellement des contrats et initier une réforme globale de l’ensemble du secteur.