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En moins de deux ans, Barlamane.com a démontré que la prétendue grève de la faim de Soulaiman Raissouni n’était qu’une mascarade pour éviter de comparaître à la majeure partie de son procès en première instance, entre février et juillet 2021. Un mensonge qui a duré 122 jours.
Emprisonné depuis 2020, Raissouni aurait entamé, selon ses partisans, une nouvelle grève de la faim. Une nouvelle version des raisons de cet acte émerge : la “confiscation” d’un courrier adressé à un écrivain étranger, contenant des textes “diffamatoires, calomnieux, injurieux et souvent malveillants”. Selon nos sources, des éléments tels que du pain, du thé, des œufs, des compléments alimentaires et des vitamines ont été découverts dans sa cellule à la prison d’Ain Borja. En réaction, il aurait demandé au directeur de la prison de garder cette découverte confidentielle.
Duplicité
Que ce soit Ali Lmrabet, condamné à trois ans de prison pour outrage au roi avant d’être gracié ; Aminatou Haidar, l’activiste séparatiste financée par l’Algérie qui a provoqué un scandale à l’aéroport de Lanzarote après avoir été expulsée du Maroc ; ou encore Maâti Monjib, condamné à un an de prison pour fraude et atteinte à la sécurité de l’État, la grève de la faim est souvent utilisée sans réel impact concret.
Récemment, la prison d’Al Arjat près de Rabat a été confrontée à une situation similaire : Mohamed Ziane, condamné en 2022 à trois ans de prison pour onze chefs d’accusation, a prétendu entamer une grève de la faim après avoir été poursuivi pour dilapidation de deniers publics dans une affaire de détournement de subventions publiques.