Grippe aviaire, tests à l’étude pour les bovins et le lait cru en Italie : l’Iszv évalue les risques

2024-07-05 19:57:27

Tests expérimentaux pour la recherche du virus aviaire sur les bovins et le lait cru, dans le but “de produire des données scientifiques utiles pour une évaluation des risques et pour un diagnostic précis, au cas où l’on constaterait sur le territoire national des cas similaires à ceux américains”. . Suite à la propagation du virus hautement pathogène de la grippe H5N1 dans les élevages aux États-Unis, les instituts zooprophylactiques expérimentaux de Venise (Izsve) et de Lombardie et d’Émilie-Romagne (Izsler), qui font partie du Réseau de zooprophylaxie expérimentale italienne, en accord avec le Ministère de la Santé, se sont en effet rendus disponibles pour organiser des tests expérimentaux.

Les études, lit-on dans une note, “visent à élargir le cadre des connaissances scientifiques actuellement disponibles et à apporter une réponse efficace et rapide en cas de risque sanitaire, grâce à des méthodes de laboratoire validées”. Mais, à l’heure actuelle, “il n’existe aucune preuve d’infection, même antérieure, dans la population bovine en Europe. La circulation du virus H5N1 chez les vaches laitières n’a jusqu’à présent été signalée qu’aux États-Unis”. Parallèlement, “ces dernières semaines, le Centre national de référence Izsve pour la grippe aviaire (Crn-Ia) a développé des tests virologiques et sérologiques pour le diagnostic correct de l’infection par le virus H5N1 Hpai chez les bovins”.

Actuellement, “le Centre réalise une enquête sérologique pour vérifier si dans les territoires italiens où se sont concentrés les foyers de grippe aviaire chez les volailles et les oiseaux sauvages au cours des saisons précédentes, il y a eu exposition des bovins laitiers au virus H5N1 à haute pathogénicité”, en recherchant des anticorps spécifiques dans leur sang”. À ce jour, plus de 3 200 bovins des provinces de Vérone, Vicence et Padoue ont été examinés, tous avec des résultats négatifs.

Les résultats préliminaires de l’activité expérimentale seront communiqués dans les prochaines semaines

Des analyses réalisées aux États-Unis ont montré que l’infection des bovins laitiers se traduit par la présence du virus dans le lait produit lors de l’infection. Pour éviter la transmission du virus à l’homme, les autorités américaines ont ordonné que le lait et tous les produits laitiers provenant des fermes infectées soient pasteurisés. Cette mesure de traitement thermique du lait est considérée comme appropriée pour rendre inactif tout virus infectieux présent. Dans notre pays, les fromages sont également produits à partir de lait cru, notamment les fromages affinés au lait cru, qui revêtent une grande importance dans le panorama agroalimentaire national et international.

Le processus de production de ces fromages comporte une série d’étapes qui, sur la base de nombreuses études réalisées antérieurement sur d’autres micro-organismes, semblent appropriées pour éliminer le pouvoir infectieux du virus au cas où les exploitations laitières italiennes seraient également infectées. Ces phases au pouvoir inactivant sont l’écrémage initial du lait, la coagulation, la cuisson et le stockage du caillé dans le lactosérum, le salage du fromage et son affinage pendant plusieurs mois voire plusieurs années. Afin de fournir des preuves scientifiques de la capacité réelle à réduire de manière adéquate le risque d’infection, Izsler mène des expériences pour mesurer la réduction du virus dans le processus de production de fromages affinés au lait cru.

Les résultats préliminaires indiquent qu’une réduction significative de la charge virale dans le lait est déjà obtenue grâce à la seule composante thermique du processus. Des mises à jour sur les résultats préliminaires de la surveillance animale et des activités expérimentales sur le lait cru seront communiquées dans les semaines à venir”, poursuit la note en réitérant que “sur la base des informations recueillies jusqu’à présent, l’OMS continue d’examiner le risque actuel représenté pour la population humaine comme étant faible face au virus H5N1 et le risque pour les personnes susceptibles d’être exposées à des animaux infectés, comme les agriculteurs, les vétérinaires et les opérateurs du secteur, est faible à modéré”.

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